« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Faut-il des offices en semaine ?

Liturgie Louveciennes

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La sanctification du temps –

Un des aspects principaux de la vie et de la culture de l’Église consiste dans la sanctification du temps. La forme de celui-ci est d’abord déterminée par la semaine de la Création. Toute semaine, chaque journée, chaque heure s’intègrent dans la dynamique de la divine création. Aussi le temps est-il porteur d’une véritable énergie créatrice qu’il doit, non à lui-même, bien sûr, mais à celui qui est l’Auteur même de son existence, Celui le fait être, qui fait que le temps n’est pas du néant. L’autre forme qui dessine chaque semaine est celle de la Semaine sainte,  quand le Créateur a repris en main l’espace et le temps pour une sorte de nouvelle genèse, en fait un renouvellement, plus qu’une nouvelle création.

À portée de main

Ce renouvellement du temps est à portée de notre main. C’est ce que le Verbe incarné appelle le « royaume », cet espace et ce temps où la vie en Dieu, et l’extraordinaire bonheur de cette vie, sont accessibles. La prière des membres du Christ, prière des sujets de ce Royaume, s’intègre dans un temps rythmé en sept phases, comme l’enseigne le prophète David « sept fois par jour je chanterai tes louanges ! ». Ce sont les prières des Heures : vêpres, complies, matines, prime, terce, sexte et none.

La prière des heures

Dans la plupart des paroisses, l’assemblée se réunit seulement le dimanche. Les monastères, parce que les baptisés sont sur place, jouissent d’une prière rythmée par les heures et les jours de la sainte semaine qui appartient au Créateur. À la maison, certaines familles disent les heures. Les dire tout seul est difficile : la solitude fragilise celui qui prie ; d’autre part, si l’on se trouve au moins à deux, cela permet d’écouter. Or la prière est d’abord l’écoute de la parole de Dieu : c’est Lui qui nous parle, et nous lui répondons. Les offices des heures constituent le moment où le Seigneur nous enseigne.

Matines et vêpres en semaine

Un office quotidien en paroisse vivifie la communauté, même en ses membres absents. L’office de matines permet de se former et de s’instruire des messages divins, mieux que dans une lecture solitaire ou mentale. Les psaumes demandent l’oblation de la voix humaine pour être portée avec les anges devant la face du Seigneur. Même celui qui ne peut pas rejoindre cet office matinal sait, en roulant dans un train ou métro matinal, que des frères sont en prière à l’église, pour lui et pour le monde. Quant à l’office de vêpres, on doit oser dire qu’il est indispensable le samedi soir, parce que c’est à ce moment-là que commence la célébration dominicale. Le jour nouveau de la Résurrection naît dans la nuit commençante de vêpres. Il y a ici tout une pédagogie : notre conscience, notre inconscient, notre intelligence affective, notre pensée incorporée, sont modifiées par la voix que prend la parole de Dieu – la Parole ! le Verbe ! – pour toucher notre cœur conscient.