« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dieu nous parle dans l’épreuve

st-Ephrem le syrien

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Paternité de Dieu –

Je vérifie aujourd’hui que Dieu a sa façon de rééquilibrer sa Création et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop malmenées, trop bouleversées. Il a sa façon miséricordieuse de nous éduquer, de nous guider, de nous éclairer, de nous éveiller. Les moments de bouleversements que nous vivons doivent nous faire réfléchir pour qu’ils ne soient pas vains, stériles et infructueux. Que devons-nous entendre, comprendre et déchiffrer individuellement et collectivement dans cette situation ?

La pause !

Dans une phase où le réchauffement climatique semble avoir des conséquences irréversibles, mais face auquel certaines nations restent complètement  inconscientes, certains pays sont forcés à être mis sur pause. Le pays ralentit, l’économie s’écroule et avec elle, la pollution. L’air que nous respirons devient plus sain. Nous portons peut-être des masques mais nous respirons ! Il ne faut donc pas se résigner ou abdiquer ! Il n’est pas trop tard !

Nous, les ségrégués…

Dans une période où nous voyons resurgir certaines idéologies et systèmes politiques ségrégationnistes d’une violence extrême, qui nous apportent sa vague de candidats au refuge, un virus arrive à passer nos frontières, lui aussi : encore un ! En quelques jours nous devenons les ségrégués, les bloqués à la frontière, les rationnés, les contagieux, les confinés, les personnes à risque. Nous sommes pourtant blancs, occidentaux.. nous ne voyageons pourtant pas en bateau de fortune mais en première classe.

La course en caddie !

La peur du manque nous manœuvre vers des conduites démesurées de stockage, d’accumulation de produits, même non vitaux, comme le papier toilette. Ce dernier est devenu la star des réseaux sociaux, l’inspiration stimulant une fabuleuse créativité satirique. Il y a encore quelques semaines, les mêmes personnes réprouvaient des pères et des mères fuyant leur pays sous la frayeur des bombes et des crimes ; elles maudissaient des pères et des mères prêts à tout, non pas pour pouvoir s’essuyer agréablement le derrière, mais pour sauver la vie de leur enfant. Bourrons nos cœurs d’empathie et de compassion autant que nos caddies de papier toilette et de Lustucru ! Allons enfants de la pâtes-riz !

Co-vide…Co-mmunion

Dans ce climat d’individualisme et d’égoïsme, le Covid-19 nous envoie  un texto clair : la seule façon de nous en sortir est la coopération, l’appartenance, la responsabilité collective, la conscience partagée que chacun dépend de l’autre aussi grand, aussi petit soit-il. La communion comme seul moyen de guérison ! Super idée ! Il fallait y penser ! J’en ai mis du temps à comprendre !

Pardon, les hôpitaux

Quand le service public est décrié et détérioré, où l’hôpital et les soignants vivent des heures sombres depuis des années aux profits d’intérêts autres, nous voilà confrontés de plein fouet aux conséquences et aux dommages de ces choix. Nos idoles s’inclinent devant la maladie. Les hôpitaux sont débordés ? Mais enfin, c’est bien c’qu’on vous dit depuis des années ! Ces gens, tout d’un coup si extraordinaires, pleurent depuis si longtemps… Le virus fait de nombreuses victimes. Guérissons de la surdité et de la cécité ! Demandons pardon !

Redécouvrir l’essentiel Co-vide…

À une époque où notre moteur est l’avoir, le faire, le faire pour avoir, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, week-end et jours fériés, la sentence tombe : stop ! Tout le monde à la maison (ou presque) ! Du temps ?  Aïe ! Ce fameux temps dont nous rêvions ! Don inattendu ! Nous voyons bien à quel point nous avons peur du vide. Il n’y a qu’à voir le nombre de vidéos, de sites, d’applications proposant ces derniers jours des activités, des idées, pour remplir ce temps de confinement. Nous avons besoin de remplir nos esprits autant que nos placards. De quoi avons-nous peur cette fois-ci : de manquer ? Encore ! Du silence ? Du retour à notre état naturel ? Nombreux professionnels sont envoyés au front, et on nous demande de rester sur notre canapé ! Redécouvrons un trésor caché… Rendons-lui sa valeur, lui qui n’a pas de prix.                                          Faisons fructifier nos talents !

En famille

Les enfants sont à la maison ! Personne à qui déléguer ? Ni association, ni institution ? Ça va durer longtemps, cette histoire ? – Réapprenons à communiquer, à transmettre, à jouer, à éduquer, à faire ensemble, à vivre ensemble, à partager… Refaisons famille ! Ensemble, c’est tout !

Jeûner des autres

À l’ère où les relations, les interactions, la communication, la socialisation se développent particulièrement dans des espaces virtuels, au sein des réseaux sociaux qui nous donnent l’illusion de la proximité, de la sollicitude, de l’intérêt pour autrui et du dialogue, ce virus nous prive de ce partage, le vrai, le bien réel. Chacun chez soi ! Ça ne change pas tant que ça finalement ! Et pourtant… Nous allons peut-être découvrir les limites de ces réseaux de communication virtuelle : tout cela manque un peu de toucher, de caresses, de regards, de douceur de voix, d’éclats de rire, de parfums qui font saliver, de saveurs à partager, de mémoire, de souvenirs. Génial : nous allons nous manquer !

La responsabilité

Alors plutôt que de chercher le coupable, de faire des procès d’intention, de fouiner pour dénicher le complot, d’accuser et de diviser : regardons-nous, examinons-nous, dévisageons-nous ! En quoi suis-JE responsable ? Retirons le masque ! Soyons attentifs à ce que Dieu nous offre avec pédagogie et miséricorde. Nous avons sérieusement exagéré, minimisé, abusé, déraisonné. Nous avons sérieusement déliré. Alors : éveillons nos consciences, réalisons, comprenons, changeons, faisons changer, agissons, discernons, choisissons, arrêtons ! Stoppons nos réactions et démarrons nos actions ! Qu’il y ait un avant et un après virus.

L’action de grâce

Un avant et un après carême ! Rendons grâce à Dieu pour sa tellement bonne et bienveillante divine paternité. Supplions-le d’épargner nos vies. Prouvons-lui que c’est bon, que ça va, qu’on a compris. La prière de saint Éphrem (oisiveté/découragement/domination/parole facile/pureté/humilité/patience/charité) prend un sens particulier aujourd’hui à la lumière de cette épreuve permise par Dieu pour notre salut. Ne passons pas à côté d’une telle opportunité… Saisissons l’occasion de nous mettre en route vers une conversion et un repentir véritables et que Dieu (re)devienne le vrai Maître de nos vies !

(paroissienne Louveciennes)
> saint Ephrem le Syrien