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Comment se confier à la Vierge Marie ?

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L’icône de l’Ascension –

La Vierge Marie, la Mère de Dieu, est au cœur de la foi, de la prière, de l’expérience chrétienne. Comme le montre l’icône de l’Ascension, Marie est au milieu  de la communauté des disciples du Seigneur Jésus. Toute notre attention est tournée vers celui-ci, car c’est lui, Dieu et Homme, qui est au centre de notre foi et de notre prière. Et Marie est parmi nous, tournée dans la prière, dans sa position d’orante, vers celui qui est au centre de tout le visible et l’invisible. On se confie à la Vierge Marie parce que l’on connaît la place qu’elle a dans l’histoire du Salut.

La place de Marie

Elle n’a jamais la place du Christ, bien sûr; mais elle est celle qui nous le donne et qui nous conduit vers lui, comme le montrent les diverses icônes de la Mère de Dieu. Pour nous confier à elle, nous commençons par avoir son icône près de nous, comme une fenêtre ouverte à sa présence. Nous la reconnaissons, dans la vraie foi, pour qui elle est – Vierge, libre de tout péché personnel, purifiée des conséquences du péché des origines par la venue en elle de l’Esprit du Père, Mère de Dieu, puisqu’elle a humainement conçu Dieu le Fils par l’action de ce même saint Esprit, magnifiée au-dessus des chérubins et des séraphins – et nous recevons en elle une confiance presque sans limite.

Écoute la Vierge !

Pour se confier à elle, on commence par l’aimer. Les disciples du Sauveur ont toujours eu un grand amour pour sa Mère très pure. Ils l’entouraient de son vivant; ils l’ont entourée au moment de son repos; et ils ont continué à lui parler dans leur prière au cours des siècles. Nous commençons par l’aimer. Ensuite nous aimons nous tenir en sa présence, en cherchant sur l’icône son regard très doux. Ensuite nous essayons de l’écouter, car elle nous parle de son Fils et son Dieu, par exemple dans l’Évangile selon saint Jean (ch. 2): “faites tout ce qu’Il vous dira”, nous dit-elle. Si nous écoutons Marie, nous écouterons Jésus le Messie. Dans toutes les prières de l’Église, adressées au Père et au Fils et au saint Esprit, nous nous tournons ensuite vers la Mère de Dieu. Le Seigneur oriente nos cœurs vers elle; et elle nous conduit vers lui et nous apprend à obéir avec amour à son Fils et Seigneur.

La parole de l’Archange

La première prière par laquelle nous nous confions à la Vierge Marie est celle que nous avons apprise, non des hommes, mais des anges. “Réjouis-toi, Vierge, Mère de Dieu, Marie, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi! Tu es bénie parmi toutes les femmes et béni est le fruit de tes entrailles!”: ainsi la salue l’Archange. Des générations de baptisés ont prononcé sans relâche, en s’aidant ou non du chapelet, cet hommage angélique. En Russie, par exemple, à Diveyevo, domaine de saint Séraphin de Sarov, tous les soirs, on fait à pied le tour du monastère en récitant cette prière, non de supplication, mais de louange. Et quand nous nous approchons de son icône pour vénérer sa personne, nous disons: « Source de tendresse, rends-nous dignes de ta compassion, ô Mère de Dieu!”

Marie sauve

Les autres prières sont issues de ce modèle initial. Par exemple, nous disons souvent, dans notre cœur et de nos lèvres sincères “Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous!” Nous disons ces paroles sur le chapelet, dans les offices liturgiques, et, pour certains d’entre nous, toute la journée. Le Seigneur seul est Sauveur. Marie nous sauve en nous conduisant au Sauveur, en se tenant au pied de sa croix et en nous donnant l’exemple d’une obéissance aimante. De nombreuses autres invocations sont en usage chez les baptisés, notamment les “canons de supplication” (Paraclisis) et les “acathistes”, par exemple le grand Acathiste de l’Annonciation.

Piété mariale

La prière des disciples du Messie est une prière profondément mariale, si l’on peut dire, car il n’y a pas un jour, pas une heure, où nous ne nous adressons pas à celle qui a conçu corporellement Dieu le Verbe, l’a porté comme Dieu Homme dans ses entrailles, et l’a mis au monde, donné au monde, livré au monde, à ceux qui croient et à ceux qui ne croient pas encore. Pendant le grand jeûne de la Dormition, du 1er au 15 août, un grand nombre de fidèles chante l’office de la Supplication à la Mère de Dieu et suit l’abstinence des carêmes. Pendant toute l’année, tous les mercredis et tous les vendredis sont consacrés à la Vierge par des prières spéciales dans le recueil des Huit tons. Ainsi les baptisés se confient à la Vierge.

Les pèlerinages

Encore une façon de nous confier à Marie, le pèlerinage. D’innombrables lieux sont consacrés à notre Souveraine – des églises, des cathédrales, des monastères, des sites encore sauvages dans les montagnes et dans les forêts. Par exemple, un pèlerinage aux Lieux saints nous permet de vénérer, dans l’église de la Dormition de la Mère de Dieu, une des plus belles icônes du monde. Tu te confies alors à Marie parce qu’elle est tellement présente, tellement pleine de douceur, d’amour, d’une féminité transfigurée, que ton cœur se brise à son tour d’amour, de confiance et de foi. Tu n’es plus la même ou le même quand tu as croisé son regard de vierge, de femme et de mère. Et, dans presque tous les pays du monde, il est des lieux de pèlerinages à Marie, notamment ces lieux où elle s’est tellement souvent manifestée, car les apparitions de la Mère de Dieu sont presque aussi nombreuses que les étoiles du ciel.

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