« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

A quoi sert la religion ?

CHRIST 2019-12

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La foi d’abord ! –

Ce qui est important dans l’Évangile, ce n’est pas la religion: c’est la présence de Jésus Christ, la relation qu’Il a avec les personnes, hommes et femmes, et la confiance et la foi que les gens mettent en lui. Il apparaît comme un maître et Il a des disciples. Il se montre le plus humain des hommes. Mais Il dévoile progressivement qui Il est: le Fils de Dieu et le Messie, le Roi d’Israël. Et Il se garde bien de fonder une religion.

D’autres institutions prétendent « relier »

La religion « relie » les hommes avec la Divinité et les uns avec les autres, et elle assure leur relation avec le cosmos. D’autres peuvent le faire : la science, l’action sociale, la culture, la vie politique, les médias, et autres moyens qui assurent la cohésion sociale, et la connexion des hommes avec la Divinité ou un principe supérieur admis comme tel, du point de vue philosophique et scientifique. Pour certains, la religion peut disparaître sans que cela crée un vide particulier. Par exemple, réduite à la morale et à l’hygiène, elle peut être remplacée par le civisme, par l’organisation d’un parti socialiste quelconque. C’était la prétention des mouvements communistes ou socialistes dans certains pays.

Le mauvais usage de la religion

La religion peut servir à des fins regrettables. On a pu observer sa perversion. La critique de la religion comme « opium du peuple » a été faite au 19è siècle. On peut dénoncer l’utilisation de la religion à des fins totalitaires, à des fins d’ordre social contraignant, pour soutenir les conflits et les entreprises de conquête. L’instrumentalisation de la religion a été et est très courante : elle répond en partie à la question « à quoi sert la religion? » Un certain usage de la religion rend celle-ci peu crédible et antipathique. Que la religion ne serve à rien serait un moindre mal, mais elle peut être utilisée pour nuire.

Il y a Quelqu’un

Quand la religion, loin d’être une fin en soi ou l’instrument d’un pouvoir, reste fidèle à une personne pleine de bonté et de dignité; quand elle découle de son exemple et de son enseignement; quand elle est l’instrument de la compassion, de l’humanisation de l’homme, du respect de la Création, du soutien d’une vie sociale où l’être humain accède à la vie personnelle pour être respecté comme tel; quand la religion est au service de la vérité, de la connaissance supérieure, de la dignité humaine et surtout de la victoire sur la peur de la mort, elle semble plutôt bienfaisante. L’Europe a joui d’immenses effets civilisateurs de la part d’une religion au service de l’éducation, de la santé et de la protection sociale.

La relation à Dieu

Le plus grand bienfait de la religion si elle est bien conçue reste la relation qu’elle permet à l’homme d’avoir avec la Divinité. La religion, ses rites, ses symboles, l’expérience qu’elle propose à chacun, ouvre le chemin de la connaissance du divin, l’initiation à la réalité d’un registre supérieur ou transcendant de l’existence. Il n’y a probablement rien de plus utile que la religion si l’on considère ces derniers aspects. Mais, on peut le répéter, selon le message évangélique, ce qui est important c’est la relation personnelle, par la foi et par l’amour, avec une divinité personnelle. Le Christ n’a pas fondé de religion : Il a renouvelé le fait religieux hérité de la Bible et Il l’a promu au niveau de ce qu’on appelle le « sacrement », c’est-à-dire le « mystère » de sa propre présence miséricordieuse et consolante pour les hommes. Il a proposé la religion « en Esprit et en Vérité » (Jean 4, 24).

(a.p. M.-A.) – 18/04/21