« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Jeunes et porno dépendance

Cybergourmandise-ou-cyberaddiction

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Que faire ?

Qu’un enfant de 13 et demie regarde des films porno est une mauvaise nouvelle. Il y a déjà deux erreurs à éviter: minimiser, en disant que ce n’est pas grave, etc.; ou bien, dramatiser. Pourtant, c’est horrible de penser que des enfants sont pervertis dès la jeunesse…

Le mieux est d’être réaliste: les parents ont découvert que leur enfant se drogue. Le mieux est également de faire confiance, car la personne est toujours plus grande que ses péchés, ses passions et ses erreurs, et ses drogues!

Toxicomanie

Un pré adolescent tombé dans l’expérience pornographique est un enfant dépendant, ou en train de le devenir. Dans le même temps, l’image qu’il se fait de la sexualité est caricaturalement déformée: un exercice destructeur de la fonction sexuelle, où l’obsession du plaisir prend une forme hallucinante, et déconnecté de l’amour qui constitue la base d’un couple. Cela met en question l’image que le jeune se fait de ses parents, ses géniteurs, et des autres adultes, à l’égard desquels une curiosité malsaine peut s’éveiller. Les conséquences, dans l’âme, au niveau conscient et au niveau inconscient, sont difficiles à évaluer, car il s’agit de la relation à l’origine; il est à présager que l’enfant assumera douloureusement (pour lui et pour son conjoint) les séquelles de ces images quand il sera dans la situation d’avoir une relation amoureuse. Et les conséquences sont importantes dans le domaine de la relation avec son propre corps, éventuellement instrumentalisé. Tout la dimension imaginale, très liée à la sexualité, est atteinte et blessée par cette expérience (répétée) de la sexualité virtuelle et caricaturale, de la sexualité objet. Donc, il faut envisager une attitude thérapeutique.

Soigner

Plusieurs cas: les parents sont-ils chrétiens pratiquants? Si Oui, sont-ils Orthodoxes? Quelle relation ont-ils avec l’Eglise, la confession, la vie sacramentelle, etc.? Quelle relation l’enfant intoxiqué a-t-il avec la foi chrétienne et les sacrements? A-t-il accès à la confession? Les propositions ne sont pas les mêmes si les personnes ne sont pas chrétiennes. Ce serait pourtant enrichissant de pouvoir rappeler que la sexualité est donnée par Dieu et que nous n’en disposons pas de façon capricieuse, égoïste et même viciée, comme d’un jeu!

Une autre question: l’enfant souhaite-t-il sortir de ce piège? Si Oui, on peut l’aider; si Non, on ne peut pas faire grand-chose. Interdire purement et simplement l’accès au site pornographique, si l’enfant (ou l’adulte) ne veut pas quitter sa dépendance, est inutile, engendre la frustration, la révolte, de nouveaux mensonges, etc. Dans ce cas, le plus difficile, mais le plus important, est de maintenir le dialogue, de discuter, de chercher à rejoindre la personne dans son drame (car c’en est un!), sans jugement, en essayant (sincèrement) de comprendre comment l’enfant en est arrivé là, en se remettant soi-même en question (et si j’avais une forme de responsabilité?), en jeûnant et en priant. Cherchons la vérité. Essayons de montrer à l’enfant (à l’adulte) qu’il s’est asservi, il a perdu sa liberté, il s’est sali par des images dégradantes, et il est exploité par des gens qui gagnent beaucoup d’argent avec le porno… Mais surtout, cherchons une attitude thérapeutique, comme celle que l’on cherche à avoir quand on découvre que son enfant prend du cannabis, ou de l’alcool. Et, pour cela, faisons-nous aider par des professionnels de la dépendance.

Guérir

Dans le meilleur des cas, l’enfant (et l’adulte) souhaite la désintoxication, conscient de la souillure ou de l’asservissement. Il existe alors des psychologues qualifiés, des centres de désintoxication. Le site oser en parler/ sortir de la porno dépendance, ainsi que d’autres sur Internet, (rubrique “porno dépendance”), permettent aux parents, ou à un conjoint, d’envisager la situation comme une maladie grave et donc sans jugement de la personne malade. Également, en roumain, le site de Maica Siluana, aborde souvent ce type de question.