> Téléchargez La page 65 – Saint Jean Chrysostome –
Jean est né vers 349 à Antioche (Turquie). Son père meurt alors qu’il est très jeune et Jean grandit avec sa mère qui lui transmet une profonde foi. Il prendra soin d’elle toute sa vie. Il étudie la philosophie et l’art du discours, et devint le plus grand orateur de l’antiquité grecque : pour cela Il est appelé Chrysostome, ce qui signifie «Bouche d’or». Il est fêté le 13 novembre, le 27 et le 30 janvier.
Jean est baptisé en 368 et devient lecteur. Il fréquente avec d’autres jeunes gens une école de théologie, puis décide de vivre comme ermite dans une grotte, durant quatre ans. Il passe son temps à la méditation de l’Evangile et des lettres de saint Paul. Dans son ermitage, Jean acquiert une connaissance approfondie de la Bible qu’il transmettra tout le reste de sa vie dans sa mission pastorale. En 378 Jean tombe malade et retourne à Antioche pour y être soigné.
En 381, il devient diacre puis est ordonné prêtre en 386. Il prêche avec ardeur la Parole de Dieu à tous.
Jean est nommé évêque de Constantinople en 397. Il exercera son ministère épiscopal dans la capitale de l’Empire et y défend la foi chrétienne malgré la pression du pouvoir impérial. Il sera condamné à l’exil à deux reprises pour avoir dénoncé les fautes commises par l’impératrice.
L’évêque Jean ne se relève pas des fatigues imposées et meurt en exil, à Comane, le 14 septembre 407, en la fête de l’Exaltation de la sainte Croix.
Ses reliques ont été restituées le 27 novembre 2004 par le pape Jean-Paul II au patriarche œcuménique Bartholomée Ier, et sont depuis lors vénérées à l’église Saint-Georges du Phanar à Constantinople.
La divine liturgie selon saint Jean Chrysostome est l’office le plus fréquemment employé dans l’Eglise orthodoxe. Il remonte aux premiers siècles de l’Eglise et a été enrichi à diverses époques. Il exprime la foi chrétienne de façon très complète.