« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

Chrétiens orthodoxes en Occident

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L’ancienne Église indivise

« Nous sommes Orthodoxes. C’est-à-dire que nous professons la foi chrétienne telle qu’elle est exprimée dans les écrits des Apôtres et des saints Pères, dans les symboles de foi et les canons des Conciles œcuméniques, dans toute la tradition ascétique et liturgique de l’ancienne Église indivise.

Tradition et liberté

A égale distance de l’autoritarisme et de l’individualisme, l’Église orthodoxe est à la fois une Église de tradition et de liberté. Elle est surtout une Église d’amour. Ce n’est ni sur un pouvoir extérieur, ni sur des efforts isolés, mais seulement sur la grâce divine et la charité fraternelle, qu’elle compte pour maintenir unis et vivifier les membres du Corps mystique du Christ. Notre effort religieux n’est pas dirigé contre d’autres Églises chrétiennes. Nous ne faisons pas non plus de prosélytisme. Nous respectons et nous aimons tous nos frères en Christ. Loin de songer à une lutte ou à une concurrence, nous appelons de nos vœux une collaboration, partout où elle sera possible. Nous déplorons que l’unité de la chrétienté ait été brisée et nous prions Dieu de hâter son rétablissement.

Orthodoxes et Français

Français de nationalité ou de langue, nous nous sentons liés à l’ancienne tradition « orthodoxe » de la France, à la France « très chrétienne » des siècles où l’Orient et l’Occident n’étaient pas séparés. Saint Irénée (qui fut le trait d’union entre l’Orient et l’Occident), les martyres de Lyon et de Vienne, saint Denys, saint Martin de Tours, sainte Geneviève : tels sont quelques noms auxquels nous voulons nous rattacher. Mais nous ne nous sentirions étrangers ni à saint Louis, ni à Jeanne d’Arc, ni à Pascal. Et, tout ce que le cœur français et l’intelligence française d’aujourd’hui créent de bon et de grand, nous voulons aussi le sentir nôtre, le consacrer au Christ, le faire orthodoxe ».

Archimandrite Lev Gilet (extrait du Bulletin de la paroisse Sainte-Geneviève à Paris, 1928)