« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La foi chrétienne incontournable

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Le Fils

« Il y a un dogme fondamental qui est commun à l’ensemble du monde chrétien, confessé par l’apôtre Pierre au nom de tout le collège apostolique et, en celui-ci, au nom de l’Église entière : ‘Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant’. Il fut aussi l’objet de la prédication apostolique depuis le jour de le Pentecôte. Jésus Christ est le Verbe suréternel, le Fils de Dieu, qui a assumé la nature humaine, sans division ni confusion, Dieu vrai et homme vrai, qui est venu dans le monde pour sauver l’homme, qui a accepté volontairement les souffrances et la mort sur la Croix, qui est ressuscité, qui est monté au ciel, qui siège à la droite du Père et qui revient dans le monde pour le Jugement dernier et pour le règne éternel. Par cette foi, l’Orthodoxie ne se distingue ni du catholicisme, ni de l’anglicanisme (en tout cas des anglo-catholiques), ni du protestantisme traditionnel. Le dogme christologique y est entendu avec toute la force du réalisme qui lui a été imparti à l’époque des conciles œcuméniques […]

La foi en Christ comme fils de Dieu n’est pas une simple doctrine christologique, elle est la vie même de l’Orthodoxie, elle traverse celle-ci du haut en bas. Chacun se jette aux pieds du Christ avec le cri joyeux de la foi : ‘Mon Seigneur et mon Dieu !’, assiste à sa Nativité, souffre sa Passion, ressuscite avec lui dans la Résurrection, palpite dans l’attente de son glorieux Avènement. Sans cette foi, il n’y a tout simplement pas de christianisme […]

La Trinité

Or cette foi en Christ, Fils de Dieu, est en même temps celle en la sainte Trinité, au nom de laquelle, selon l’injonction du Seigneur (Mt. 28, 19), est effectué le baptême. Cette foi trinitaire est déjà incluse dans la foi au Fils, qui est envoyé par le Père et qui envoie le saint Esprit. Le christianisme est la religion de la très sainte Trinité […] Il convient de remarquer que dans la vie liturgique de l’Orthodoxie, les […] invocations font décidément prévaloir le Nom de la sainte Trinité sur celui de Jésus Christ..

L’Orthodoxie confesse le dogme de la sainte Trinité tel qu’il fut énoncé à l’époque des conciles œcuméniques et fixé dans le symbole de la foi. Ce qui ne le rend pas du tout archaïque, car il représente une vérité supérieure de la pensée pour la conscience philosophique et religieuse moderne elle aussi. Qu’il soit irrecevable pour le rationalisme, qui appliquait à la conception des choses divines des catégories de l’entendement, comme celle de l’un immobile ou du multiple, ne l’aliène nullement de la raison théologique. Nous trouvons dans notre propre conscience des signes si lumineux de la tri-unité hypostatique (moi-toi-nous) que ce dogme est une nécessité pour la pensée et une base de départ pour les constructions métaphysiques »

(P. Serge Boulgakov, L’Orthodoxie, L’Age d’Homme, Paris, 1980, p. 116 118)