« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La grossesse est-elle bénie ?

Vierge-du-signe

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Voulue par Dieu –

Au Paradis, en donnant le mariage, le Seigneur a offert aux premiers époux le commandement de la fécondité : « Croissez et multipliez-vous ! » (Gn 1, 28). Qu’il le sache ou non, le couple, quand il conçoit, fait la volonté de Dieu, y compris quand la conception a lieu dans des circonstances anormales : aucune vie n’advient sans la permission ou la bénédiction expresse du Créateur. Toute grossesse est donc considérée comme le grand mystère de la vie, et demande à être entourée et accompagnée. Cela veut dire que la sexualité, dont la fécondité est le premier enjeu, ne se situe pas en dehors du plan divin de sanctification de sa créature. Le Christ Dieu Lui-même, le Verbe engendré par le Père avant les siècles, a sanctifié la conception en étant conçu humainement par la Vierge. La grossesse de celle-ci a son icône : la Vierge au Signe. Par l’Incarnation, Il a élevé la fécondité au plan de l’altérité et de la conjugalité divino humaines.

Statut de l’embryon

La position générale des Pères est que l’embryon est un être humain à part entière dès sa conception. « Il est déjà soumis aux vicissitudes humaines, quoique vivant encore dans sa mère, il participe à tout ce qu’éprouve sa mère » (Tertullien ; cf. Luc 1, 44). Il est une personne, âme et corps, simultanément. Le Christ lui-même, « en devenant homme », lors de sa conception virginale (25 mars), a « la nature parfaite constituée d’une âme rationnelle et d’un corps » (saint Maxime). Dans le sein de la Mère de Dieu, Il a été homme parfait et complet, comme Il était Dieu parfait. Et Il s’est soumis à la croissance de l’embryon, comme Il se soumit ensuite à la croissance de l’enfant et de l’adolescent (Luc 2, 52).

Bénédiction

Pour ces raisons, il est proposé aux couples de confier au Seigneur leur grossesse, dès qu’ils la constatent : ils reconnaissent ainsi que la fécondité vient de lui et qu’ils ont accompli son commandement. Ils peuvent se présenter à l’entrée de l’église ou devant les portes saintes, où le prêtre dira une prière pour eux, et, ensuite, pendant toute la grossesse, ils seront nommés dans la prière de la communauté: “ Pour les serviteurs de Dieu N… et N… qui attendent un enfant, prions le Seigneur!” Il est important de bien associer le père à la mère, la grossesse les concernant tous les deux : ils attendent tous les deux un enfant ! Familialement, cette prière nourrit également l’attente des enfants déjà nés, qui eux aussi se préparent à l’apparition d’une personne qui a déjà commencé à enrichir leur vie.

La relation des époux pendant la grossesse et le style général de vie à la maison – pour laquelle à cette occasion ils demandent la bénédiction – bénéficient beaucoup de cette optique spirituelle. L’existence de l’embryon, considéré comme une personne à part entière dès la conception, selon la théologie orthodoxe, est valorisée. Et le couple chrétien s’abstient de rapports conjugaux pendant la grossesse, par égard pour l’enfant présent au milieu de ses parents, leur relation étant empreinte de tendresse et de respect. Sagesse des époux…