« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La théologie trinitaire

Hospitalité d'Abraham

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L’indicible –

« Dieu en lui-même est un mystère. De son existence interne rien ne peut être dit. Mais, à travers la création, à travers la providence et son œuvre de Salut, Dieu descend au niveau de l’homme. Lui qui a fait de nous des êtres pensants et parlants, s’est rendu en Personne accessible à notre pensée et à notre discours. En entrant en contact avec notre esprit, Il éveille en nous des pensées et des paroles qui véhiculent l’expérience de sa rencontre avec nous. Mais, dans le même temps, nous prenons conscience de ce que nos pensées et nos mots à son sujet ne le comprennent pas complètement tel qu’Il est. Pour nous les hommes, il y a des fleurs poussées depuis les profondeurs de son indicible mystère. Nos paroles et nos pensées au sujet de Dieu sont à la fois kataphatiques et apophatiques, c’est-à-dire qu’elles expriment une réalité et pourtant, au même moment, elles suggèrent l’ineffable. Si nous restons prisonniers de nos formulations, celles-ci deviennent nos idoles ; si nous rejetons toute et chaque formulation, nous sombrons dans le chaos indéfini de cet océan. Nos mots et nos pensées sont des ouvertures finies vers l’infini, des transparences à l’infini, et ils sont ainsi propres à susciter en nous une vie spirituelle.

L’immersion en lui

Nous sommes conscients de l’infinité de l’océan divin mais nous ne nous dissolvons par nous-mêmes en lui. Nous communiquons avec lui de façon humaine, en descendant dans ses profondeurs  avec l’équipement de plongée de la nature humaine et des formulations humaines, ou en faisant voile sur sa vaste étendue dans un bateau construit selon des lois que fonde notre expérience de l’océan lui-même, et donc cohérentes avec lui et adaptées à nos propres limites humaines.

Le Fils

[…] La révélation de la Trinité eut lieu dans le Christ, car une Personne divine devint homme pour sauver les hommes, tandis qu’une autre Personne divine demeurait au-dessus des hommes pour que Celui qui s’était incarné puisse élever les hommes jusqu’à la Personne divine qui est, non pas incarnée, mais transcendante. Le Fils devient homme mais le Père reste le but de l’œuvre du Fils incarné et celui de tous les hommes que le Fils s’est unis à lui-même. Le Fils incarné n’était pas possible sans ce but, ou plutôt Il n’aurait pu, sans ce but, imprimer cet effort vers lui en tous les croyants.

L’Esprit

Le Fils devient homme pour être le modèle et le centre depuis lequel une force rayonne pour rendre les hommes semblables au Christ dans leur effort vers Dieu le Père. Cette force, qui devient un principe intime en tous ceux qui croient et qui demeure toutefois toujours en même temps au-dessus d’eux, est la troisième Personne divine, le saint Esprit. Dans l’Esprit, Dieu devient totalement immanent et imprime toutefois en tous les hommes ce désir du Dieu transcendant. Le saint Esprit doit être une Personne afin de nous faire croître nous-mêmes comme des personnes, et toutefois Il doit être l’égal du Dieu transcendant, pour nous conduire en sa présence et, en nous divinisant, nous donner la place de véritables partenaires de Dieu »