« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La haine de Dieu

La croix Louveciennes

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Pourquoi ?

Une civilisation mue par la seule convoitise qu’excite, en érotisant l’humain dès l’enfance, la publicité et tout le système consumériste ; asservie au plaisir devenu seule norme de l’existence ( « multitude vile sous le fouet du plaisir », dit Baudelaire) ; où tout est permis puisque « Dieu n’existe pas » (première page de couverture d’une revue de vulgarisation scientifique) ; où l’on confond aimer et jouir d’autrui ; où le jeu (on veut manipuler même la vie et la mort), la distraction, la diversion, le plaisir égoïste (« faites-vous plaisir », lit-on sur les aires de stationnement des autoroutes), ne peut que haïr celui qu’elle considère comme le grand Frustrateur : Dieu et sa (ses) religion(s) nous empêche de jouir ; dans le rôle du méchant, Il gêne le caprice et la fantaisie des grands enfants esclaves engendrés par notre temps. On ne rêve que de vacances, on ne rêve que de rêve – « corps de rêve », « pays de rêve »… Le Méchant veut m’empêcher de faire ce que je veux, quand je veux, avec qui je veux, et de disposer de mon corps et de moi-même… « Interdit d’interdire »… Or, en une société corrompue et désormais sans défense devant les grands dominateurs qui se lèvent à l’horizon, la frustration, ou la peur d’être frustré de sa jouissance, engendre la violence, la colère et la haine… « L’orgueil de ceux qui te haïssent monte sans cesse » (Ps 73, 23)

Rivalité

Nos gouvernants, pour s’assurer la domination d’un peuple déjà esclave de ses passions et de ses désirs, brouille les règles ou les change : le vrai devient faux, le mal bien, le masculin le féminin, l’interdit le permis… Le despotisme change les lois pour régner en maître incontesté à la faveur du chaos, de la confusion des valeurs, de la confusion mentale, sur ceux dont il exauce tous les caprices, et qui lui doivent la satisfaction de leurs phantasmes. L’État devenu théocratique promet ce que Dieu ne veut pas donner… Il se fait aimer à la place du vrai Maître. Que Dieu parte, qu’Il prenne sa retraite ! À nous la place, les nouveaux dieux du nouveau monde du totalitarisme athée !

Le grand Payeur

Dieu paye pour les fautes de son peuple : nous avons peut-être rendu Dieu haïssable, et la religion insupportable (totalitarisme religieux, pharisaïsme, hypocrisie, contrefaçons du christianisme…). Le Seigneur règle la facture ; Il veut être sacrifié pour nous, en Bouc émissaire ; la haine contre les croyants se déverse finalement sur lui : « Dieu démission ! » (page 1 de couverture d’un hebdomadaire…). Mais Il n’abdique pas ; l’amour ne démissionne pas ; Il paye de sa personne, lui l’Amour en personne. Il monte sur la Croix, accepte d’être mis à mort, après avoir été accusé de tous les maux, jugé et condamné. L’amour ne peut pas ne pas être amour, même bafoué, haï, calomnié – derrière cette haine de Dieu (théomisie), se tient le Calomniateur… Jésus Amour affronte en enfer les cris des « meurtriers de Dieu » ; Il se retire, se laissant rejeter, en son grand shabbat, et laisse, par amour, toute la place à ceux qui le honnissent – et Il est glorifié dans ce retrait, dans cette non-puissance : « Tu seras vainqueur quand on te jugera » (Ps 50, 6). Dans sa Pâque, Il donne la vie à ceux même qui le tuent : son sang très pur coule sur eux et sur leurs enfants pour les purifier et les sauver…

L’amour des ennemis

La haine ne se réfute pas. Elle ne peut être dissipée, dans ce monde et dans l’autre, que par le témoignage des saints. Dans l’Apocalypse, le vainqueur de Satan est Michel, l’archange de l’humilité divine. « Bienheureux les doux ; ils hériteront la terre ! » Dans le grand désordre des esprits, gardons les commandements, faisons la volonté de Dieu. Avec le non jugement acquérons l’amour des ennemis – des ennemis de Dieu, en l’occurrence, car l’hostilité à la religion et aux croyants n’est pas la même que la haine de Dieu. L’athéisme n’est pas la théophobie. Aimons les ennemis de celui qui nous aime et que nous aimons. La mère de Dieu aime ceux qui veulent la mort de son Fils et son Dieu. Pratiquons sérieusement le jeûne lié à la prière : il conteste et purifie la convoitise, et affranchit de l’asservissement au plaisir ; la prière intercède pour les adversaires et veut leur salut, elle ne veut que leur bien, car elle procède du Dieu de miséricorde et Ami de l’homme.

Enfin, la vraie réponse à la haine de Dieu c’est l’amour pour Dieu, le premier commandement : « tu aimeras le Seigneur Dieu de tout ton cœur ! » Toute notre vie chrétienne peut tendre à réaliser ce projet divin.