« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Faut-il s’endimancher ?

40 ans Paroisse Louveciennes

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Le sens de la fête –

L’Église n’est pas un système d’obligations morales et religieuses. Elle est le lieu d’une conscience de la valeur et du sens de ce que l’on vit. Dieu le Verbe, en se faisant homme, a valorisé chaque instant de l’existence. Il a donné comme type de la vie ecclésiale le banquet et la fête. Toute la vie des baptisés consiste, soit dans une participation à la fête, soit dans la préparation à la fête.

Le sens de l’offrande

Les divers moments de célébration qui ponctuent la vie des baptisés sont marqués par des formes d’offrande, non seulement celle, par excellence, du pain et du vin, mais celle des créatures comme l’eau, le feu, la terre, les fruits et les fleurs. L’oblation la plus belle est l’offrande de soi. Dans la prière, solitaire ou communautaire, le croyant s’immole personnellement par joyeux amour pour son créateur.

La beauté de l’âme

Le vêtement signifie cette immolation festive de soi et des siens. À la maison, déjà, il en est qui ne se présentent pas devant Dieu avec négligence. Mais les personnes et les familles se rendent à l’église ou à quelque occasion de célébration (pèlerinage, bénédiction d’un lieu) avec un sentiment de fête et avec la conscience de se présenter devant leur Créateur. Les plus pauvres trouvent un habit digne de cette rencontre. Les costumes villageois ont cette valeur. On présente la beauté de son âme à travers le vêtement, avec le sentiment qu’on est l’icône du peuple de Dieu.

La dignité sacerdotale des baptisés

Le peuple des baptisés est le peuple sacerdotal sur la terre. La façon dont on est habillé exprime la conscience qu’on a de cette dignité. Les ministres du culte revêtent des ornements liturgiques. Mais les laïcs sont également ministres du culte : le ministère du Peuple est indispensable à l’action liturgique. Il n’existe pas de profanes. Tous sont consacrés par le saint baptême et la sainte chrismation ; tous célèbrent, sous la tête invisible du Christ, la grande oblation sacerdotale offerte au Père dans l’Esprit saint pour le salut du monde. La conscience de cela s’exprime dans le choix vestimentaire que l’on fait pour soi et pour ses proches.

(a.p. M.-A.) – 16/05/21