« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Faut-il encore se marier ?

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Les derniers temps –

L’apôtre Paul prédit que viendront des temps où certains chrétiens adopteront une attitude étrangère à l’Évangile et prêcheront le mépris du mariage. « Dans les derniers temps, certains renieront la foi…, s’attacheront à des esprits séducteurs… ils interdiront le mariage, et proscriront l’usage de certains aliments, alors que Dieu les a créés pour que les fidèles… les prennent avec action de grâce ». Et l’Apôtre ajoute : « tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend avec action de grâce. En effet, la parole de Dieu et la prière le sanctifient » (1 Timothée 4, 1-5).

Les déviations du christianisme

Ce bel avertissement apostolique nous encourage, quand nous entendons des personnes qui se croient autorisées dire à des jeunes que les temps sont les derniers, que la vie dans le monde est maudite, et qu’il faut renoncer à se marier et à avoir une famille et des enfants. L’hérésie annoncée par saint Paul est bien connue : on pense faire son salut en diabolisant le monde et on majore tellement le monde qui vient que la belle vie qui nous est donnée ici est disqualifiée. L’idée d’incompatibilité entre le monde tel qu’il est aujourd’hui et l’épanouissement de la personne ou « salut » trouve, bien sûr, à s’appuyer sur certains passages de l’Écriture mal compris, et elle est étrangère à certains autres passages évangéliques pourtant très éloquents.

Encourager les fiancés

Nos amis qui souhaitent fonder une famille sont à côté de nous pour être encouragés et soutenus. Il est facile de leur rappeler que Dieu s’est fait homme et s’est fait chair, donnant une valeur divine à la condition humaine matérielle. Dieu a fait de la chair de l’humanité le sacrement de sa présence dans le monde. Il fut présent à une noce où Il avait été invité et Il transfigura de l’intérieur tout ce qu’il y avait déjà de bon. Soutenons nos jeunes amis qui veulent se marier ; confessons que nous croyons à l’amour, que nous croyons au mystère du couple ; que nous voyons dans celui-ci le pivot de la Création, de la société civile et de l’Église.

L’espoir du monde

Au contraire de la messagerie pessimiste de prétendus ascètes, nous croyons que seul l’amour peut sauver le monde et que c’est dans le creuset du couple biblique que l’amour germe, se développe et grandit pour rayonner. Dans un monde déchiré ou au bord de la destruction – relisons Ravages de Barjavel – le couple, un vrai couple de personnes qui s’aiment vraiment, dégage une force extraordinaire et créatrice. Bien entendu, des moines véritables sont également, par leur grand amour, les colonnes invisibles de cet univers fragile. Mais toute la célébration du sacrement du Couronnement dit que l’amour dans sa forme conjugale est l’avenir de l’humanité. Rappelons toujours que nous sommes dans le monde parce que nous y avons été envoyés par le Seigneur ; et que Celui-ci veut seulement que nous fassions preuve de discernement afin de nous sanctifier dans le monde : méditons la parole du Verbe (Jean 17) ; nous comprendrons que le mariage est une voie de sainteté et de transfiguration. Disons aux fiancés qu’ils sont l’espoir du monde.

(MACB)