« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

D’un priant à son bourreau

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Le 26 juin, des membres de l’ACAT, dans la Nuit des veilleurs, se réunissaient pour prier. Ci-dessous, non une prière, plutôt une lettre…

 

Qu’il est difficile de dire avec Jésus en croix :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

S’il n’y avait que toi, s’il n’y avait que moi,
je laverais ton égarement dans la douleur que tu m’infliges,
je te pardonnerais le mal,
Dieu le sait…
Mais tes autres victimes,
leur voix silenciée,
leur cœur lacéré,
leurs ailes brisées,
leur sang versé
sont l’enfer dans lequel tu tiens mon pardon prisonnier…

Repens-toi ! Libère-moi,
toi qui désormais m’habites,
mon bourreau aux mille visages :
que tu sois source ou cause de la violence,
son exécuteur ou son esclave,
que tu l’alimentes ou en profites,
ou que tu y sois indifférent,
je prie pour toi…

Ma prière pour toi réclame justice et non vengeance,
un juste repentir pour le mal commis.
Ton repentir sincère suffit au pardon,
il suffit à restaurer le lien brisé par ta violence,
à rebâtir entre nous la fraternité.

Si seulement tu osais
me regarder dans les yeux,
toi qui m’enjoins de les baisser
et cherches à en éteindre la lumière,
si seulement tu osais…

Peut-être y verrais-tu ce reflet blessé de toi,
peut-être me reconnaîtrais-tu alors,
car devant Dieu,
même si tu ne t’es pas comporté ainsi,
tu es et reste
mon Frère.

(Sœur Carol Cooke – EID)