« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le pardon de Carême

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L’entrée en Carême –

Elle est marquée par la parole du Christ (« pardonnez et votre Père céleste vous pardonnera », Matt. 6, 14) et par la demande mutuelle de pardon et de prière à la fin des vêpres: « pardonne-moi et prie pour moi! » disons nous en nous prosternant, pendant que le chœur très doucement psalmodie les strophes pascales. Cette demande nous accompagnera jusqu’à la Résurrection quand le baiser pascal succédera à celui que nous échangeons aujourd’hui.

L’intercession des frères

Nous reconnaissons ainsi le caractère sacerdotal de la communauté qui confesse la vraie foi. Nous demandons à nos frères dans la Foi d’intercéder devant Dieu, en prêtres et prêtresses qu’ils sont, pour que nous soit accordé le pardon de nos péchés, aujourd’hui, d’ici Pâques et au dernier Jour, celui du redoutable tribunal de l’amour.

Préparer la communion

Le Carême renouvelle la démarche eucharistique. « Si ton frère a quelque chose contre toi va te réconcilier avec lui avant de présenter ton offrande », enseigne le Sauveur. Nous nous demandons pardon mutuellement de ce en quoi nous avons pu nous offenser. L’année écoulée n’a pu se passer sans que, le sachant ou l’ignorant, nous nous soyons blessés l’un l’autre. Demandons-nous pardon et pardonnons tout, toujours et à tous, afin de communier à l’amour du Christ. Nous avons l’unité de foi: nous voulons encore l’unité d’Esprit, qui est l’amour.

Le prochain

Au prochain également, qui croit autrement ou qui ne croit pas encore, nous demandons pardon, sur place, par courrier, par SMS. Comme l’eau baptismale du Christ, le courant du Pardon gagne les extrémités de la terre et de tous les mondes! En particulier, pensons à demander pardon aux chrétiens des autres communautés, que nous traitons quelquefois avec condescendance ou à qui nous n’avons pas assez d’amour pour dire la vérité.

Ceux qui ne connaissent pas le mot

« Pardon » appartient au vocabulaire biblique. Trouvons avec ceux qui ne croient pas – les athées de bonne foi! – les mots pour gagner leur bienveillance avant l’heure de notre mort ou de la leur. Que l’Esprit d’amour répandu depuis la Croix par le Verbe immolé volontairement pour tous nous inspire comment le dire – avec humour, avec simplicité, introduisons dans le monde, afin qu’il soit sauvé, l’indulgence, la remise des dettes et le pardon. Que faire d’autre d’utile pour notre monde, aujourd’hui ?

Les créatures

Notre supplication avec larmes pour l’indulgence et le pardon s’adresse à toutes les créatures. Pardon, soleil, vent, océan, oiseaux ailés et poissons de la mer, traités avec avidité ! Pardon de vous avoir pollués ! Pardon de vous avoir pris pour des proies ou comme des objets, aveugles à la présence du Créateur derrière l’arbre ou la montagne ! Pardon, soleil couchant, d’être passé sans te voir ni m’émerveiller !

Les défunts

Notre cœur se tourne également vers les défunts : il n’est pas trop tard pour les aimer, et pour leur demander pardon pour tout ce que nous ne pouvons plus faire pour eux, pour les avoir trop peu aimés, trop peu regardés ; pour nous être habitués à leur présence et ne pas nous être émerveillés d’eux tant qu’ils étaient là ! Pardonne-moi, Untel, Unetelle ! Pardonne-moi et prie pour moi ! – et je vais sur ta tombe me prosterner pour rendre hommage à ta présence invisible. Nous allons dans les cimetières en bien des moments de l’année, par exemple à Pâques, chanter l’hymne de la Résurrection : nous pourrions y aller en ce dimanche du pardon, demander aux « morts, les pauvres morts », comme dit le poète, toute leur indulgence, maintenant et au dernier Jour !

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