« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Faut-il s’acharner dans la prière ?

Jeune homme en prière

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Les Anciens

Notre père Abraham n’a pas lâché le Seigneur qu’il n’ait obtenu de lui ce qu’il demandait (Gen 18, 23-33). Le grand prophète Moïse intercédait pour le peuple jusqu’à l’épuisement ou jusqu’à vouloir donner sa vie pour lui (Ex 17, 8-16 ; 32, 30-35). Élie et Élisée obtinrent des miracles par leurs supplications. La Cananéenne (Mar 15, 28), la veuve importune (Luc 18, 3), le Centurion et d’autres qui priaient pour les malades ou pour eux-mêmes (Luc 9, 38-40 ; 17, 13 ; 18, 38) – innombrables sont les exemples de l’acharnement dans la prière.

Le Christ

Il est paradoxal que le Christ, étant Dieu, ait prié ! Mais, dans son humanité, Il nous a montré la voie de la prière, celle d’une prière instante pour le salut du monde. Constamment, Il enseigne qu’il faut prier et Il donne l’exemple de la prière. Sur le Golgotha, Il s’est investi dans la prière jusqu’à transpirer du sang (Luc 22, 43). Cet acharnement dans l’intercession pour ses disciples et pour l’humanité entière a culminé sur la Croix quand Il a prié pour ses bourreaux, intercédant pour leur pardon. Dans la louange comme dans la supplication, le Seigneur Jésus Christ donnait sa vie quand Il priait, ou bien Il priait en étant prêt à donner sa vie pour ceux pour lesquels Il suppliait ou glorifiait le Père.

Les deux volontés

La prière insistante, quand on est décidé à ne pas lâcher Dieu qu’Il ne nous ait écouté, ne consiste pourtant pas à croire forcer sa volonté ! La prière n’oblige pas le Seigneur. Le Christ, Dieu et Homme, nous a appris le sens réel de la supplication, y compris de l’acharnement dans la demande : l’union maximale de la volonté humaine à la volonté divine. Nous nous acharnons, non pour contraindre le Seigneur, mais afin de vouloir autant que nous le pouvons ce qu’Il veut. C’est l’union maximale de la volonté humaine à  la volonté divine qui réalise le mystère du Christ et sur laquelle peut descendre l’Esprit saint, le Consolateur, l’Exaucement en personne de la prière humaine. C’est pourquoi une prière qui ne lâche pas, qui ne défaille pas, qui n’abandonne pas, une prière infatigable de toute la nuit comme l’on voit chez le Christ et chez les saints, est une prière qui se conclut, à chacun de ses chapitres, par « que ta volonté soit faite ! »

La Mère de Dieu

Elle est l’exemple par excellence de ce miracle. C’est parce qu’elle a, autant qu’un être humain le peut, voulu la volonté du Père, qu’elle a été comblée de grâce et rendue féconde de son Seigneur. Ceci montre que la prière, comme union extrême de la volonté humaine à la volonté divine, se manifeste également dans la glorification du Père, dans l’adhésion totale et sans ombre à ce qu’Il veut, à sa sagesse incompréhensible et à la justesse de ses jugements. Car la Vierge n’avait rien demandé ; elle n’avait pas demandé à être le Mère de Dieu ;  mais elle a voulu ce que Dieu voulait en assumant à priori et avec foi toutes les conséquences de son obéissance. Elle aussi, comme le ferait son Fils et son Dieu, elle a dit : « que ta volonté soit faite – qu’il m’advienne selon ta volonté ! »