« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La page des enfants : la Théophanie

Benediction de la Seine avec les enfants

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> téléchargez la page des enfants (catéchèse) : La Page 30 –

Extrait de la « page des enfants » :

« Chaque fois que l’on voit la Croix, on voit un signe de vie. Les disciples du Christ ont commencé à faire le signe de la croix, à mettre des croix sur les maisons, sur les églises comme signe de vie.
La Croix est également un signe de mort puisque c’est sur la Croix que le Christ a été attaché, supplicié, qu’Il est mort. Chez les Romains, le supplice de la croix était le plus dégradant, celui que l’on réservait aux personnes que l’on méprisait le plus. Ce n’était pas une belle croix comme celle que nous portons mais un morceau de bois planté en terre avec une barre transversale pour accrocher les gens et les laisser mourir lentement d’asphyxie.

Le Christ a voulu mourir de cette façon, par humilité. Il a voulu participer à la condition des gens les plus méprisés alors qu’il était  innocent. La Croix est ici une croix d’humiliation, une croix de supplice, une croix de mort. C’est pour cela que beaucoup de personnes pensent à la mort quand ils voient la croix. Ils oublient que la Croix est signe de vie.

Le Christ ressuscité, a accepté de supporter la Croix, dans son côté dégradant, pour passer de la mort à la vie. Il a rendu à la Croix son sens de vie. Chaque fois que nous faisons le signe de la croix, quand nous
mangeons, quand nous commençons nos devoirs, nous confessons notre foi
dans le Christ vivant.

Le jour de la Théophanie, la Croix prend un sens particulier. Elle est plongée dans l’eau trois fois en chantant le Tropaire de la fête. Cette eau, alors consacrée, devient sacramentellement l’eau du Jourdain. La Croix est
une croix de gloire, une croix de lumière. Cette croix que l’on vénère est une croix de victoire, victoire sur les ennemis, signe que nous avons gagné, gagné sur la mort, gagné sur la bêtise, sur la tristesse, sur l’ignorance, sur les ténèbres et sur la haine.

Nous portons une croix et faisons le signe de la croix car nous portons la vie et la victoire sur nous-mêmes. Nous faisons le signe de la croix pour ne pas dire de bêtise, pour ne pas dire du mal de son prochain, pour ne pas juger les autres, pour ne pas oublier de prier…

La Croix nous protège du péché. C’est comme si nous appelions Dieu au secours, comme si nous disions “ô Dieu viens à mon aide”, “ne me laisse pas faire des bêtises, être méchant…”

Au cours du baptême, on donne la croix au nouveau baptisé après son immersion dans l’eau. C’est comme un vêtement, un habit, une cuirasse qu’il revêt. Nous avons un combat à mener chaque jour. La Croix est notre arme pour vivre dans l’amour plutôt que dans la haine, pour vivre dans l’intelligence plutôt que dans la bêtise. »

> image des enfants lors de la bénédiction de la Seine – janvier 21
page des enfants n30