« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Lazare et le mauvais riche: Luc 16, 19-31 – 1er novembre 2015

Lazarre et le mauvais riche

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La parole que nous entendons aujourd’hui nous enseigne sur la condition des défunts. Les justes sont au Paradis et les cœurs endurcis sont en enfer tourmentés par la soif. Nous savons combien est importante dans l’Église la prière pour les défunts. Tous les samedis leur sont consacrés, mais certains, pendant le grand Carême, et, tout récemment, avant la fête de saint Démètre de Thessalonique, comportent des offices pour les défunts de tous les temps et de tous les lieux. Nous accompagnons la prière d’offrandes et d’aumônes. Il est impensable de dire nos prières quotidiennes sans mentionner les défunts de nos familles, de nos communautés et du monde entier. Dans chaque célébration de la divine liturgie, les défunts ont une place importante ; et, en semaine, nous disons la belle prière.

Nous y demandons au Seigneur d’accorder à nos défunts « le repos dans un lieu de lumière, de fraîcheur et de paix, là où il n’y a plus ni peine, ni tristesse, ni gémissement ». Tous les justes, avec la Mère de Dieu et tous les saints, se trouvent au Paradis, lieu mystique d’où est

attendue la résurrection universelle. Et nous prions que nos défunts soient dans ce lieu de bonheur plutôt que dans celui de la souffrance dans l’attente du jugement.

Certes, l’évangile de ce jour paraît un peu schématique, avec la symétrie des justes et des pécheurs, celle des riches et des pauvres, de la souffrance et du bonheur. Ceux qui ont été heureux en cette vie doivent-ils obligatoirement souffrir dans l’au-delà ? Ceux qui ont souffert en cette vie connaîtront-ils automatiquement la béatitude au Paradis ? Ce n’est pas si simple. Le bonheur n’est pas un péché, la richesse non plus ! Bien des justes, comme Abraham ou comme Job, avaient de grandes richesses et celles-ci étaient le signe de la bénédiction divine. Ce qui fait le péché, ce n’est ni la richesse, ni la pauvreté. Le péché est la fermeture du cœur à l’amour de Dieu ; l’égoïsme, l’indifférence à autrui qui fait que le mauvais riche de l’Évangile passe tous les jours devant Lazare sans même le remarquer. Et, en enfer, au lieu de se réjouir du bonheur de son voisin, il ne pense toujours qu’à lui-même. Le péché est un enfermement en soi et une brûlante privation de l’amour.

Nous apprenons également aujourd’hui que les défunts se soucient de nous qui sommes sur terre : les pécheurs voudraient nous épargner leurs tourments ; et les justes nous invitent à nous alimenter à la parole de Dieu. Non seulement nous nous préoccupons des défunts et de leur Salut, mais eux-mêmes prient pour nous ! Il y a donc une bienheureuse réciprocité entre eux et nous, pécheurs et justes, une mutuelle responsabilité, devant celui qui est ressuscité d’entre les morts, et à qui revient toute gloire pour les siècles des siècles ! (Radio Notre-Dame le 1er novembre 2015)