« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La veille de Noël : Matthieu 1,1-25

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Génétique du Christ –

Ce n’est pas sans une profonde crainte religieuse que nous égrenons la belle litanie des saints ancêtres de Jésus Christ. Cette généalogie nous convainc de l’humanité véritable du Verbe qui « s’est fait chair », comme le confessent saint Jean le Théologien et le Symbole de la foi de l’Église. La réalité historique et génétique du Dieu Homme ne fait aucun doute. Nous n’avons pas inventé Jésus Christ ; nous n’avons pas forgé avec lui un mythe, la légende d’un nouveau héros. Le Seigneur Jésus Christ n’est ni surhumain ni transhumain.

L’homme parfait

Il est homme en perfection ; et cette perfection de l’humanité de l’homme est appelée par les Pères « divinisation » : l’homme atteint l’humanité maximale quand il accomplit la plénitude de la ressemblance. En Jésus Christ, qui voit l’homme, voit son modèle divin, le Verbe du Père. Et, parce qu’Il est Lui-même ce Verbe, Il est parfaitement transparent à son propre Père, et Il déborde de l’Esprit de ce même Père. La beauté de Jésus Christ est celle de l’humanité réelle de l’archive généalogique, et divinisée par le saint Esprit : Jésus, Fils grâce auquel on connaît le Père.

Les deux noms du Verbe

Deux noms lui sont donnés, Emmanuel et Jésus. « Dieu avec nous » n’appelle pas seulement Dieu le compagnon de l’homme : Il l’est déjà depuis la nuit des temps, Isaïe le dit – merveilleuse amitié et alliance de Dieu pour son peuple, invitant l’homme à être lui-même avec Dieu. Mais « Dieu avec nous » est devenu « Dieu parmi nous », bien plus : l’un d’entre nous ; non seulement « comme nous », simple symétrie de la ressemblance divine. Jésus Christ et Dieu est un citoyen comme un autre, on le voit déambuler dans Capharnaüm, à Cana ou dans Jérusalem.

« Dieu sauve »

Le Dieu Homme se promène dans les rues de son monde, citoyen et rabbin parmi d’autres, passant souvent inaperçu, tellement Il s’était fait homme ordinaire. C’est ainsi qu’Il s’appelle Jésus, « Dieu sauve » : chair de notre chair, os de nos os, homme d’entre les hommes, Il sauve en transfigurant, en sanctifiant l’humanité de l’intérieur et en l’élevant à la droite du Père. Gloire à ta divine Nativité, Seigneur Jésus, Christ Sauveur : gloire à toi !

(Radio Notre-Dame. « Lumière de l’Orthodoxie », 24 décembre 2017)