« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 7ème dimanche après Pâques, la prière du Christ : Jean 17, 1-13.

Concile de Nicee

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Le concile de Nicée –

En ce jour, nous faisons mémoire du premier concile œcuménique, huit jours avant la Pentecôte, vertigineuse Descente de l’Esprit pour couronner charismatiquement l’Église fondée par le Fils de Dieu parmi ses apôtres, ses disciples et les représentants des nations. L’Église est voulue par le Père et formée par ses deux messagers dans la Création : le Verbe et l’Esprit. Tout, dans l’Église, est la manifestation de l’amour, de l’unique volonté, de la liberté et de la sagesse du Père, du Fils et de l’Esprit.

L’icône trinitaire

Nous faisons mémoire des saints Pères du concile œcuménique de Nicée avant la glorieuse Pentecôte parce que cette assemblée est une manifestation de la présence du Fils et de l’Esprit du Père. Et nous entendons, dans le saint Évangile proclamé au sein de la divine liturgie en ce 7ème dimanche de Pâques au chiffre parfait, comment le Fils s’adresse au Père, dans la communion de l’Esprit d’amour, dans le même souffle dont Il respire avec le Père. L’Esprit est Celui du Père et du Fils, non pas qu’Il soit issu de l’un et de l’autre, mais parce qu’Il est leur commune haleine ; Il est l’hypostase de leur amour mutuel ; Il est la couronne dont le Père orne le Fils exalté à sa droite en sa glorieuse et divine Ascension jeudi dernier ; l’Esprit sacre le Fils de la part du Père, de même qu’Il fut la fécondité du Père en sa divine conception le jour de l’Annonciation. L’Esprit anime l’amour du Fils pour le Père et pour les hommes. Pour cette raison, Il est non seulement le souffle commun au Père et au Fils, mais également la respiration commune au Fils et à tous les hommes, surtout ceux que le Père lui a, comme Il le dit, « donnés », c’est-à-dire offerts et consacrés par la foi en lui et par le baptême en lui.

La prière du Fils

La prière adressée par le Fils au Père en ce matin après l’Ascension atteste comment, dans le Fils, l’Esprit du Père se fait souci des hommes ; comment le Fils aime le Père ; et comment Il présente au Père les hommes qu’Il lui a consacrés. La prière du Fils est l’âme de l’Église, et, tout particulièrement, le moteur de toutes ses prières, surtout de la divine liturgie. Celle-ci est la grande heure de la prière du Fils et de son intercession pour ses propres membres et pour le monde entier : par le Fils, l’Esprit y devient la commune haleine du Père et des hommes. C’est pour cela que nous célébrons la divine liturgie aussi souvent que possible.

Communion du saint Esprit

Nous nous réunissons alors autour du Christ qui prie le Père dans l’Esprit, ou même dans le Fils qui intercède : l’Esprit qui anime son corps en chacun de ses membres, qui réchauffe le Sang que nous buvons et ressuscite la chair que nous mangeons, circule en chacun d’entre nous et se fait notre propre haleine, notre propre respiration, notre communion avec le Père par le Fils et dans le saint Esprit. Émerveillons-nous de ce qui advient dans le corps de l’Église, rassemblée dans un amour parfait pour le Père et pour le prochain, tournée vers le monde, pour ranimer l’humanité, que le Seigneur veut conduire à lui-même dans la joie parfaite du Fils !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », dimanche 9 juin 2019)