« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 6ème dimanche de l’Avent : Matthieu 1,1-25

nativité Louveciennes

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Logique généalogique –

Le temps de la Nativité du Verbe fait chair dans le sein de la Vierge révèle la logique de l’Histoire. Chaque dimanche, le saint Évangile interprète le cours des temps. La Parole biblique porte la mémoire des peuples. Elle indique également la genèse du siècle nouveau. Elle révèle l’hérédité du Dieu Homme, ADN communiquée ensuite à la nature humaine tout entière et, par le saint baptême, à chaque personne unique. Nous ne sommes pas sans mère ni père. Nous ne sommes pas des enfants perdus. Même les embryons tous les jours massacrés sont, baptisés ou non, de la race du Christ qui porte en sa personne divine tout Dieu et tout l’Homme. L’Histoire est génétique ; sa logique, celle du Logos, est généalogique ; un Père fécond prend sous son ombre l’humanité, grand Géniteur dont se réclame, non seulement le Peuple de Dieu, mais tout le genre humain assumé et porté par le Fils unique engendré.

L’engendrement par l’Esprit

Et, dilatant la généalogie charnelle, advient, par l’Esprit, l’engendrement par la grâce, l’affiliation au Père céleste des enfants de la chair par l’Esprit de ce même Père. Ainsi l’homme, quel que soit son genre, se connaît un Père suprême, selon la succession biologique issue du premier Adam, et, s’il confesse la vraie foi, selon l’Esprit qui le fait « naître d’en haut », dit le Prologue inspiré. La proposition finale de la généalogie – « jusqu’à ce qu’elle eut enfanté un fils » – signifie évidemment que Joseph a respecté la grossesse de son épouse ; mais de ce fils, conçu de la Vierge et de l’Esprit fécond du Père, sera révélé, dans le Jourdain, l’engendrement par le Père céleste : « Tu es mon Fils : aujourd’hui Je t’ai engendré ! ». Les chrétiens confessent la triple virginité de Marie, avant la conception, à la naissance du Verbe fait chair et après celle-ci.

Le Père de tous

Mystère de l’engendrement divin : « Notre Père » est le père du Fils unique et de chaque homme, qu’il le sache ou non, et surtout si, par la foi, il se sait fils de Dieu !

( Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 23 décembre 2018)