« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Evangile du 4ème dimanche de l’Avent : Luc 13, 10-17 et de saint Nicolas : Luc 6, 17-23

la femme courbée

Partagez :

Obscurité et lumière –

Ce dimanche est particulièrement glorieux parce que c’est le quatrième de l’Avent et que la lumière du Christ s’approche de plus en plus. Tel est le contenu de cette belle quarantaine : à mesure que l’obscurité augmente dans la Création puisque les jours raccourcissent ; à mesure que l’obscurantisme gagne la conscience, par les préjugés matérialistes et éventuellement hostiles à la religion et à la foi chrétienne ; et à mesure que nous prenons conscience de la cécité de notre propre esprit, la lumière du Christ vient vers les hommes, dans le monde et dans l’âme de chacun d’entre nous.

La victoire illusoire du Malin

Cette lumière se propose en proportion toujours plus grande que l’obscurité qui règne sur la terre. Le Christ, en son Évangile, par son exemple et par sa parole, par l’exemple de ses amis les saints, est victorieux. Avons-nous l’impression que les ténèbres ont triomphé ? – c’est ce que l’Ennemi du genre humain cherche à faire croire aux hommes pour les terrifier à l’idée de sa domination. Ne repérons-nous dans les informations qui circulent en tourbillon autour de nous à saturer les réseaux sociaux que de tristes nouvelles, l’annonce d’une dégradation irréversible de la conscience humaine, de tribulations sans nom à l’horizon de l’Histoire ? Il ne manque pas de prophètes de malheur pour accabler les plus fragiles par une vision diabolisant l’actualité, particulièrement en temps de pandémie.

Prophètes de malheur et de joie

A les entendre, le monde est perdu, convoité par d’immenses prédateurs qui ont déjà de longue main tout organisé pour perdre les hommes qu’ils auront exploités à mort. Alentour, il n’est que désolation. Or, les anciens prophètes dont nous faisons mémoire et que nous lisons en cette période, nous font entendre ces accents désespérants : ces charismatiques d’autrefois semblent des contemporains nourris au quotidien par les médias ! Mais, Isaïe, le grand annonciateur de l’incarnation virginale, et les autres font suivre les descriptions catastrophiques par l’annonce du Salut, de la joie, et de l’épanouissement de ceux qui mettent leur confiance en Dieu.

Le Christ présent

Une grande lumière brille déjà dans ce monde : la Lumière en personne, le Verbe incarné, le Sauveur Jésus Christ, venu une première fois au secours de l’humanité courbée de désespoir, vient à nouveau avec gloire pour tout dévoiler. La femme courbée de l’évangile de ce jour est l’humanité telle que le Seigneur l’a trouvée en venant dans le monde, et telle que, pour une grande part, Il la trouvera à son glorieux retour. Pourtant, dans ce monde, il est des hommes et des femmes libres : par leur foi inébranlable et leur amour indéfectible pour le Seigneur et pour le prochain, ils ont déjà relevé la tête, répondant ainsi à l’appel des prophètes et du Verbe lui-même. Relevez la tête ! Redressez-vous ! Le Seigneur vient, et Il est déjà venu ; Il est présent parmi vous : une grande lumière a resplendi. Ce n’est pas un espoir : c’est une présence ; ce n’est plus une promesse : c’est l’accomplissement.

Relevons la tête !

Tous les croyants peuvent élever leur cœur, leur âme et leur intelligence et, à l’exemple des saints comme Nicolas que nous fêtons en ce jour, démontrer la présence du Seigneur Jésus parmi les hommes. Disciples que nous sommes du Verbe fait chair, nous portons cette lumière, non seulement à l’intérieur de nous-mêmes, mais en l’irradiant par des paroles et par des actes resplendissant de l’amour de Dieu pour tous les hommes. « Vous êtes la lumière du monde », nous a déjà dit notre Maître, les porteurs de la lumière du Christ qui vient illuminer la nuit des heures terribles et sans espoir. Les disciples du Maître, par la prière des saints, notamment de saint Nicolas, naviguent la tête haute sur les remous de l’Histoire.

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 6 décembre 2020)