« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 4ème dimanche de Carême : Marc 9, 17-32.

Echelle de st Jean Climaque

Partagez :

Les thèmes baptismaux – 

Le grand Carême est une période de catéchuménat, et l’évangile de ce jour suggère les moments importants qu’il comporte : les exorcismes et la confession de la foi appartiennent à l’office pré baptismal; la valeur du jeûne et de la prière rendent effective l’action sacramentelle ; et le baptême est une mort et un relèvement, mort et résurrection sacramentelles enracinées dans la mort et le relèvement d’entre les morts du Fils de l’Homme. Cet évangile prépare ainsi l’évènement liturgique de la Pâque comme une action réelle et véritable. L’Évangile, c’est du réel, du concret et du vécu.

Demandez la foi !

Nous avons besoin, nous aussi, baptisés que nous sommes, le plus souvent, depuis l’enfance, de retrouver le réalisme sacramentel qui fonde notre vie. La foi, par exemple, nous le voyons par l’exemple de ce gentil père de famille, cette foi sans laquelle le baptême n’est pas possible, et qui est peut-être même le noyau de la vie baptismale, il dépend de nous de la demander au Christ Sauveur. Et peut-être que la prière de cette personne pourrait devenir la nôtre pendant les jours qui nous conduisent à Pâques. Il nous faut une grande foi pour nous immerger dans la réactualisation de l’évènement historique de la Pâque du Christ.

Croire en la foi

Il nous faut surtout une grande foi pour choisir Jésus Christ comme Seigneur à la suite de tous ceux qui l’ont suivi en son entrée à Jérusalem. Nous aussi nous voulons être disciples de Jésus. Seigneur, augmente la foi dans nos cœurs tièdes et souvent sceptiques ! Renouvelle en moi la grâce de croire en toi ! Nous demandons au Christ le miracle de croire en lui, de croire que tout est possible pour celui qui croit. Nous avons besoin de croire dans la foi elle-même ; de croire dans la prière, dans la réalité de toute notre vie dans l’Église. Si nous ne croyons pas, le miracle de la résurrection de notre personne intime ne pourra pas se produire.

Le désespoir

Aussi, comme le papa de l’enfant, n’ayons pas peur de pousser un véritable cri de désespoir : je crois, Seigneur ! Aide-moi à croire ! Donne-moi de croire ! Inspire-moi la foi en toi ! Donne-moi en partage la foi de tous ces admirables fidèles que nous connaissons par ton évangile. Moi aussi, nous aussi, nous voulons croire : la mort qui prétend agir en nous, l’esprit diabolique de la mort qui veut toujours nous séparer de toi et nous tuer, doit savoir que son règne a pris fin. Le Seigneur de la vie et de la mort est parmi nous, invisiblement présent par le saint Esprit. La mort est déjà elle-même vaincue et mise à mort. Il est donc beaucoup plus facile pour nous que pour ce père de famille de croire, car le Christ est maintenant ressuscité et nous donne la preuve de cette victoire ! Notre foi procède de la Résurrection déjà accomplie, et notre carême est plein de cette puissance.

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 7 avril 2019)