« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 21ème dimanche après La Croix : Matthieu 25, 14-30.

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Le sens eschatologique –

L’évangile que nous venons d’entendre nous remplit de crainte. Il s’agit en effet du Jugement eschatologique. Le Maître part « en voyage », c’est-à-dire émigre de ce monde. Nous savons qu’Il s’est exalté à la droite du Père. Et, « longtemps après », dit toujours le récit, Il arrive. Telle est notre foi : nous croyons en une deuxième venue du Fils de Dieu, et nous croyons que ce retour du Maître est redoutable. Soit nous reportons cette venue à la fin de l’Histoire, dans un futur plus ou moins proche : « Il reviendra en gloire… » ; soit nous confessons cette venue au présent : « de nouveau, avec gloire, Il vient, juger les vivants et les morts… »

Le Fils présent par le saint Esprit

Sacramentellement, cette présence du Fils de Dieu par le saint Esprit est actuelle. Le Christ est invisiblement présent dans son Église et dans son monde par la grâce du saint Esprit. Ainsi, nous pouvons vivre en pensant à la future venue du Maître, ou bien nous pouvons vivre avec la conscience de sa venue continuelle et de sa présence permanente. Que ce retour glorieux soit reporté à la fin des temps ou qu’il se produise chaque jour pour accomplir ce qu’on appelle la Parousie, la Présence, pour les serviteurs que nous sommes, cela constitue une confrontation de notre vie avec la volonté divine, avec l’amour absolu et insupportable pour les pécheurs. Mais, c’est également la révélation de la justice divine.

La justification

Le saint Évangile inspire toujours à nos cœurs une grande crainte, le sentiment de notre petitesse devant le Trois-fois-Saint et l’appréhension d’être séparé de lui, de son amour, de sa beauté et de son incompréhensible immensité. Mais il nous inspire également un très grand sentiment de responsabilité. L’Évangile fait de nous des hommes dignes de ce nom, des personnes capables de se tenir debout devant le Créateur et de rendre compte de leur vie. C’est ce qui se passe dans la parabole de ce jour : le Maître demande compte de ce qu’Il a confié à ses serviteurs. En ce temps de préparation au saint Carême, l’Esprit saint agit avec nous comme pédagogie du Père.

La responsabilité de l’homme

Il nous rappelle que nous a été confié un certain nombre de dons et de richesses, et que le sens de notre vie consiste dans l’exploitation de ces dons. Le grand Carême qui approche sera, pour certains d’entre nous, pour moi le premier, le temps du repentir. Qu’est-ce que le repentir, ici ? Une extrême affliction née de la conscience d’avoir dilapidé les dons divins ou de les avoir enterrés en raison d’une mauvaise compréhension des desseins divins. Gloire à toi, Seigneur Jésus, Parole en Personne, qui éveille notre conscience et notre dignité devant ta face !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 7 février 2021)