« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 18ème dimanche après la Croix : Luc 17, 12-19.

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L’entrée du Verbe dans le monde – 

En ce jour, nous nous retrouvons à contempler le grand mystère de l’entrée purificatrice et sanctificatrice du Verbe dans son monde. Saint Jean le dit sans son beau prologue : « Le Verbe est la vraie lumière qui vient dans le monde… dans son propre bien… qui a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, que, Fils unique engendré, plein de grâce et de vérité, Il tient du Père ! » Mystère de l’entrée, de la pénétration, de l’investissement du monde par Dieu, de l’habitation divine, de la prégnance divine en tout, de l’omniprésence sanctifiante de la Divinité ! Notre monde, la Création tout entière, sont purifiés et sanctifiés par la présence divine du Verbe et de l’Esprit du Père. « Jésus entrait dans un village », dit le saint Évangile : parole merveilleuse ! Bonne et magnifique nouvelle ! Le Verbe entre dans le village de ce monde minuscule, cette mini planète qui tient dans la main, et qui, pourtant, comme Bethléem, n’est pas « la moindre des planètes », car elle est la planète choisie entre toutes pour que le Créateur la visite et dise, comme Il le fit chez Zachée : « le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu ! »

Purification et sanctification

Le Fils unique engendré du Père est entré dans le sein de la Vierge pour purifier en elle toute la lignée de son peuple, toute son hérédité humaine et, par elle, l’humanité entière dont Il prenait ainsi chair. En naissant dans la grotte, Il entra dans la terre qu’Il avait créée et la purifia ainsi que les animaux non doués de raison, et toutes les créatures qu’Il avait appelées à l’existence dans la succession des jours de la Création. Son entrée dans la chair renouvelait le mystère du Sixième jour, mais Jésus purifiait également et sanctifiait ainsi le jour, la nuit, l’air que tu respires, le feu dont brûlent les astres : au Jourdain, Il entra pour purifier et consacrer l’élément de l’eau primordiale en une nouvelle genèse : Il sanctifiait ainsi la créature du temps ainsi que la mémoire et la conscience du Peuple de Dieu et de l’humanité entière. Il entra dans la mort et dans les enfers, séjour des morts, et les purifia par sa présence irradiante. Il sanctifia les cieux par sa glorieuse Ascension : que ne purifia-t-Il pas par sa bienveillante présence sur terre comme au ciel ? Dans chaque célébration, par la petite et la grande entrées, et par bien des gestes liturgiques, Il entre dans le village de ce monde, Il entre dans son Israël renouvelé et, passant par les Portes saintes, Il entre chez son Père pour siéger à sa droite et envoyer d’auprès de lui l’Esprit sur tous ceux qui croient et, par eux, sur ceux qui ne croient pas encore !

Le Verbe vient avec gloire

Viens également en moi et chez moi, par ton saint Esprit, ô Fils de Dieu ! Entre dans le misérable village de ma vie, de ma famille, de mes petits et grands soucis ! Viens purifier en moi la lèpre du péché, totalement, à dix sur dix ! Viens trouver en moi un dixième d’action de grâce ! Viens en moi et chez moi m’enseigner la vraie religion qui est de t’adorer et de me prosterner devant toi avec crainte et amour ! Viens guérir, purifier, bénir, sanctifier et initier à la connaissance parfaite de la vérité l’étranger, le Samaritain et l’hétérodoxe que je suis ! Viens m’enseigner la vraie foi, et fais de moi un authentique Juif spirituel pour te reconnaître comme Seigneur, comme Messie et comme Roi ! Viens, ô Verbe, ô Dieu, ô Jésus, ô Sauveur, m’indiquer les voies de ton Royaume qui n’est pas de ce monde, et qui est pourtant dans ce monde, là où Tu règnes Toi-même par ton Esprit, là où Tu te rends présent pour sauver et communiquer la joie de ton Père céleste ! En ce mois initial des temps nouveaux qui nous sont offerts comme An de grâce du Seigneur, tournons le meilleur de nous-mêmes vers le Seigneur qui vient chez nous ! Notre temps, notre monde, notre année, vivent de cette attente de celui qui vient !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie”, 20 janvier 2019)