« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche du Fils prodigue : Luc 15, 11-32.

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L’image que nous nous faisons de Dieu –

Un des enjeux du saint et grand Carême dans lequel nous entrons progressivement est la restauration de l’image que nous avons de Dieu. C’est à cela qu’œuvre la parole évangélique que nous écoutons ces temps-ci. L’évangile de Zachée, histoire véridique, nous offre l’image du Dieu Homme qui s’approche de l’homme avec bienveillance et s’invite chez lui pour lui offrir le Salut. La parabole du Publicain et du Samaritain révèle que le Seigneur veut sauver tous les hommes, les pécheurs comme les justes. Celle de ce jour présente une des plus belles icônes que nous puissions avoir de notre Seigneur et notre Dieu : un père absolument patient, plein d’amour pour les hommes ses enfants, les pécheurs, comme le fils cadet, et les justes, comme l’aîné.

Un père qui ne juge pas

Il est un dieu très humain, beaucoup plus humain que la plupart d’entre nous, et surtout, à notre différence, sans jugement. Dieu se montre un père qui ne juge pas. C’est ce que le Fils de Dieu a dit : « le Père ne juge personne ». Il ne juge son cadet, ni à son départ, ni à son retour. Il l’attend avec un cœur miséricordieux. Et l’aîné, il ne le juge pas non plus. Il cherche à le toucher par l’amour, mais c’est très difficile de convaincre le juste qui pense avoir raison. Face au cadet qui prend sa liberté et à l’aîné qui ne veut pas se réjouir, le Seigneur est un père dont l’amour est sans pouvoir devant la liberté de ses enfants. C’est un père crucifié.

L’amour crucifié

Le Christ nous révèle l’amour paternel dont Il est l’image parfaite : qui voit le fils voit le père. Le Fils unique engendré est venu dans le monde pour faire connaître le père, révéler ce que c’est qu’un père : quelqu’un qui donne tout, qui ne réclame rien, qui ne juge personne, et qui aime faire la fête pour ses enfants et avec eux. Il se réjouit pour celui qui est revenu de la mort du péché et il invite le juste à se réjouir pour le Salut du pécheur. Tel est notre Dieu. Il ne demande pas compte de nos iniquités, la débauche de l’un et la justice inique et sans cœur de l’autre. Dieu ne compte pas : quand on aime, on ne compte pas ! Il pardonne ; Il essaye de nous toucher par son amour ; Il ne croit que dans l’amour. Dieu investit dans l’amour, dans rien d’autre. Dieu n’a pas d’autre fortune, d’autre ressource que l’amour. Il monte sur la Croix, emblème de l’amour sans pouvoir de Dieu, remède à nos péchés et à tous les maux de la terre.

(Radio Notre-Dame. « Lumière de l’Orthodoxie » 4 février 2018)