« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Evangile du cinquième dimanche après la Pentecôte : Romains 10, 1-10 et Matthieu 8, 28 à 9, 1

le possédé et les porcs gadaréniens

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Le salut par la foi – 

Le message majeur de ce dimanche est que l’homme est sauvé par la foi. Nous le savons bien : considère, ô Dieu, non pas nos œuvres, mais notre foi, la foi de ton Église ! Il est presque impossible quelquefois à l’homme de faire la volonté de Dieu, ou de la faire jusqu’au bout. Mais le Seigneur sait tout de nous. Il sait dans quelle mesure nous avons été sincères dans notre volonté de lui obéir. Il connaît notre cœur et le degré de notre amour. Il s’émerveillait, dimanche dernier, de la foi du centurion, et Il peut reconnaître la nôtre. Aujourd’hui Il entend la confession de foi de deux démoniaques, et Il constate leur crainte, car ils redoutent l’heure du Jugement.

La venue du Seigneur

En toute cohérence, si nous mettons notre foi en Jésus Christ, si nous croyons vraiment qu’Il est le Fils de Dieu, si nous craignons sa venue « en gloire pour juger le ciel et la terre », nous trouverons la force de faire ce qu’Il nous demande, et de nous déposséder de ce qui nous possède – nos passions, nos péchés, toutes les formes de sujétion où nous tient le Prince de ce monde. « Que nous veux-Tu ? », demandent à Dieu les possédés : bonne question, en effet… Que veux-Tu de moi, de nous ? Qu’attends-Tu de nous, de moi ? Et encore : que viens-Tu faire dans ma, dans notre vie ? Le Christ vient pour être le Seigneur de notre vie.

La foi et les actes

En effet, c’est le même Esprit qui nous donne de croire que Jésus est Seigneur et la grâce d’être ses disciples et de manifester son Royaume par des pensées, des paroles et des actes qui relèvent de lui. Nous confessons alors sa Seigneurie par nos actes. Une morale détachée de la foi n’a pas de valeur particulière : les actes qui témoignent de la vraie foi sont inscrits dans le monde qui vient. Quand le Christ enjoint à ceux qui ont été délivrés des démons de rentrer chez eux et de témoigner de ce que Dieu a fait pour eux, Il n’indique pas seulement un compte-rendu oral du miracle accompli.

L’orthopraxie

C’est par les actes, par le comportement, que l’ancien possédé montrera qu’il est entré dans la vie nouvelle. Le baptisé, le membre vivant de l’Église du Christ, l’Église elle-même comme Peuple et Israël de Dieu, témoignent de l’action divine par leur comportement ; ils prouvent l’orthodoxie et la vraie foi par l’orthopraxie, le comportement cohérent avec la vie dans le Christ, et qui n’est autre que la façon divine de vivre et d’exister.