« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Saint Denys  (9 octobre) : trois personnages sous un seul nom

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La tradition hagiographique occidentale –

Lorsqu’on parle de saint Denys, qui est fêté en Occident le 9 octobre, il faut savoir qu’il y a en fait trois personnages historiques différents, de lieux et de dates différents, qui sont confondus par la tradition hagiographique occidentale, depuis le 9ème siècle. Nous allons  dire un mot de chacun, en les classant par ordre chronologique.

Un mot d’abord de l’étymologie : Denys vient du grec « Dionusios » (d’où « Denys » et non Denis), qui était dans la mythologie grecque le dieu de la vigne, du vin et de l’extase (« ivresse ») [chez les Romains : Bacchus], ce qui n’est pas anodin par rapport au second Denys, le Pseudo-Aréopagite.

1- Saint Denys l’Aréopagite (Athènes – 1er s. apr. J-C)  [3 octobre]

Il est identifié dans les Actes des Apôtres et fut un disciple de saint Paul, à Athènes (Ac 17/15-34). Après que Paul eût parlé longuement devant l’Aréopage (conseil politique et tribunal suprême d’Athènes siégeant sur la colline d’Arès)[1] et notamment de la résurrection des morts, les conseillers haussèrent les épaules et  partirent, sauf quelques un, dont Denys, qui suivit saint Paul, avec une femme, nommée Damaris. Eusèbe de Césarée (4ème s.) rapporte que, d’après Denys de Corinthe (vers 170), il devint évêque d’Athènes, mais nous ne savons rien de lui. Saint Ambroise de Milan et saint Jean Chrysostome  (fin 4ème s.) pensaient que Damaris était sa femme. Il n’y a pas d’attestation ancienne de son culte. Dans le Ménologe oriental, il est fêté  le 3 octobre, depuis le 9ème s. Il faut noter qu’au 9ème s. les Orientaux reçurent et acceptèrent les légendes hagiographiques des Occidentaux, dont nous allons parler, ce qui indique  l’absence de traditions locales.

[1] Arès était le dieu de la guerre chez les Grecs [correspondant à Mars chez les Romains]. Les anciens et sages d’Athènes, les Archontes,  se réunissaient sur la colline d’Arès, à l’Ouest de l’Acropole [un bout de cailloux, qui n’a rien d’impressionnant] : ils étaient les gardiens des lois et surveillaient les magistrats. Dépouillés de leurs attributions politiques sous Périclès (5e s. av. J-C), ils subsistèrent dans l’Empire romain jusqu’au 4e s. Denys était donc un grand personnage d’Athènes.

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Père Noël Tanazacq, Paris