« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi les Orthodoxes nomment-ils constamment la Vierge Marie, qu’ils appellent la Mère de Dieu ?

Louveciennes Mère de Dieu

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L’omniprésente Mère de Dieu

« Pour la théologie de l’Eglise orthodoxe, la Mère de Jésus-Christ est avant tout et surtout la Théotokos, la Mère de Dieu, celle qui a vraiment [conçu et] enfanté par la chair le Logos divin, le Fils de Dieu, dans le sens fort de ce terme. Pour ce qui est de la place de la Théotokos dans la liturgie et la piété de l’Eglise, le mot qui caractérise cette place est celui d’omniprésence. Omniprésente, elle l’est tout d’abord dans l’année liturgique. Ainsi, sur les douze grandes fêtes, dites de première classe, cinq sont des fêtes mariales : la Nativité de la très sainte Mère de Dieu, le 8 septembre ; la Présentation de la très sainte Mère de Dieu au Temple, le 21 novembre ; la sainte Rencontre, fête mariale et fête du Seigneur, le 2 février ; l’Annonciation, le 25 mars [fête de l’Incarnation du Fils de Dieu] ; la Dormition, le 15 août.

Diverses fêtes de la Mère de Dieu

A côté de ces grandes fêtes, [il y en a une foule d’autres], possédant un moindre degré de festivité. Certaines relèvent du cycle mobile, comme la fête de l’Acathiste (5ème samedi de Carême) ou de la Source vivifiante (le vendredi de la semaine de Pâques). D’autres, la majeure partie, relèvent du cycle fixe. Les plus connues sont les fêtes d’icônes vénérées, des fêtes d’intercession, comme la Déposition de la précieuse Tunique de la Mère de Dieu (2 juillet) ou la Déposition de la précieuse Ceinture (31 août), ainsi que la fête slave de la Protection de la Mère de Dieu (Pokrov), [le 1er octobre] (…) [Cette fête] a été après la dernière guerre introduite dans le calendrier de l’Eglise de Grèce et célébrée le 28 octobre. (…) [Ces fêtes] manifestent la profonde conviction de l’Eglise selon laquelle la Mère du Sauveur se trouve associée par son Fils à la vie du peuple chrétien, qu’elle ne cesse de prier pour lui et de le secourir par ses interventions miraculeuses.

Les hymnes qui la célèbrent

Mais la Mère de Dieu est également omniprésente dans la liturgie par une abondante hymnographie mariale [notamment] le chant du Magnificat aux matines, l’hirmos (antienne) toujours marial de la 9ème ode de presque tous les canons, le chant à la fin du canon eucharistique de l’hymne mariale « Il est digne en vérité », le chant de la même hymne pour terminer presque tous les offices (…) » (P. Alexis Kniazeff, La Mère de Dieu dans l’Eglise orthodoxe, Le Cerf, Paris, 1990, p. 19-20).