« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

« Le diable préfère les saints », Jacqueline Kelen

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Le chemin de sainteté passe par la rencontre avec le Démon. Ermites, moines et moniales, mystiques, hommes et femmes, tous ont eu à subir ses tentations et ses assauts. C’est leur histoire, leur combat et, souvent, leur victoire que raconte ce livre.

D’Antoine le Grand à Padre Pio, de François d’Assise à Thérèse d’Avila, de Catherine de Sienne au curé d’Ars, les plus grands ont témoigné qu’il ne s’agissait ni de superstition populaire ni d’hallucination. À travers leurs épreuves, ces figures exemplaires ont aussi indiqué les remèdes et les armes pour contrer les attaques du Diable et triompher de lui.

À une époque qui ne croit plus guère en Dieu ni au Malin, et qui rejette tout phénomène surnaturel, voici un essai érudit et passionnant, qui rappelle la réalité de Satan. (p. 4 de couverture)

 

Dans les premiers chapitres, l’Auteur rappelle que la référence pour ce sujet redoutable est tout de même le saint Évangile. Le Christ, Homme parfait et Dieu parfait a bien voulu, dans le désert, être soumis à l’hostilité démoniaque et Il a montré comment en triompher. En réalité, la puissance de la Résurrection, la Pâque du Seigneur et Sauveur Jésus le Messie commence au désert, parce que Satan est le Prince de la mort.

On sait également que le saint baptême est précédé par l’office du triple exorcisme et de la renonciation « à Satan, à ses œuvres et à ses illusions ». La référence fréquente au Malin, dans le Notre-Père et dans nombreuses prières de l’Église ne désigne pas des tendances du psychisme ; elle nomme au contraire une puissance spirituelle hétérogène, agissant de l’extérieur vers la conscience humaine, comme le montrent le chapitre troisième de la Genèse ainsi que le livre de Job. Le problème du mal dans le monde se rapporte à la personnalité angélique du Diable, Lucifer qui, par jalousie, disent les Pères, ne supporta ni l’intimité de l’homme avec Dieu, ni la souveraineté même de Dieu. Il voulut supplanter celui-ci et s’ériger pour l’homme en dieu à la place de Dieu.

« La confrontation avec le Diable non seulement révèle à la personne ses ressources spirituelles, mais elle permet également que se manifeste à travers elle la toute-puissance de l’Esprit divin » (p.171). « … l’épreuve… est d’abord un rappel que le Diable n’a rien de fictif ni d’obsolète, qu’il sévit partout en ce monde… Nier son existence et sa puissance ne délivre pas les humains de son emprise » (175).

L’écrivain Jacqueline Kelen, auteur d’une trentaine de titres consacrés aux mythes, aux figures mystiques et à la vie intérieure, sera l’invitée de la paroisse orthodoxe Saint-Germain-et-saint-Cloud au mois d’octobre 2019.

« Le diable préfère les saints », Jacqueline Kelen, Paris, cerf, 2016, 213 p.