« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Chants de Noël…

sapindenoeldecore

Partagez :

En Occident, des hymnes en l’honneur de la Nativité furent écrites dès que Noël eut été intégré parmi les grandes fêtes annuelles. Rédigées en latin, elles se multiplièrent et furent quelquefois incorporées dans l’office divin. À l’inverse, les hymnes liturgiques inspirèrent des compositions populaires à toutes les époques.

Les premières hymnes latines, produites au premier millénaire, sont profondes et solennelles : elles soulignent la dimension miraculeuse et théologique de l’événement. Le temps même de l’Avent, ou carême de Noël, est marqué par de belles créations poétiques :

« Écoutez, une voix s’élève, qui résonne à travers la nuit.

Rejetez loin de vous les songes : la lumière du Christ paraît.

Relevez-vous, cœurs endormis, masqués de honte et de blessures,

Puisque le nouveau Soleil luit pour dissiper tous nos péchés ;

L’Agneau vers nous est envoyé ; Il vient acquitter notre dette.

Ensemble confessons nos torts ; implorons le pardon de Dieu,

Pour qu’au deuxième avènement, au jour où tremblera la terre, Il ne punisse en justicier,

Mais nous prenne en sa douce grâce… »

 

Pendant cette même période, les chrétiens de tous les pays expriment leur vénération pour la Mère de Dieu, puisque, par elle, le Créateur vient dans le monde qui lui appartient.

Parmi les hymnes les plus connues célébrant la Nativité du Christ, se sont conservées « Jésus, Lumière des nations » (Jesus refulsit omnium), composée par saint Hilaire de Poitiers (368) ; « Amour engendré du Père » (Corde natus ex Parentis), que l’on doit à Prudence (405), un laïque, fonctionnaire de l’Empire romain et grand poète ; « Que chaque âge et chaque nation connaisse » (Agnoscat omne saeculum), rédigée par saint Venance Fortunat (602), évêque de Poitiers. Une belle hymne du 4ème siècle, Quando noctis medium, exprime la croyance que la naissance du Sauveur eut lieu à minuit :

« Lorsque le milieu de la nuit,

Sombre et paisible, enveloppa

De son silence colline et vallée,

Le Fils de Dieu naquit d’une Vierge,

Et obéissant à la volonté du Père

Commença sa vie d’homme sur la terre.»

Et l’invitatoire latine des matines de Noël chante ce refrain : « Le Christ est né pour nous : venez, adorons-le ! »

 

Dans toutes les Églises, il existe à la fois des chants populaires (« noëls », « carols », « colinde ») et des hymnes liturgiques, ces derniers exprimant avec insistance la foi dans l’Incarnation du Verbe et toutes les conséquences de ce mystère pour l’histoire humaine. La tradition liturgique gréco-slave a intégré une partie des très riches compositions de saint Roman le Mélode, et les chante jusqu’à ce jour. C’est le cas du kondakion de Noël :

« La Vierge aujourd’hui met au monde l’Éternel, et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. Les anges et les pasteurs le louent ; et les mages avec l’étoile s’avancent. Car Tu es né pour nous, Enfant nouvelet, Dieu prééternel ».

Ces dernières compositions se trouvent dans le recueil du Ménologe.

Derniers articles
Newsletter
Lettre d’information