« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Assimilation et restitution

Jeune homme en prière

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Attester la mémorisation –

Aux thèmes liturgiques de présence, d’écoute, de mémorisation, d’assimilation, il est indispensable d’ajouter celui de la restitution. Celle-ci atteste l’assimilation. Dans le baptême des adultes, il est prévu que les catéchumènes, avant l’immersion, soient capables de réciter ce qu’on leur a demandé d’apprendre, passages de l’Écriture et surtout Symbole de la foi, ce qu’on appelait dans la liturgie baptismale latine la redditio. La restitution démontrera que nos enfants et nous avons intégré le message divin.

Apprendre par coeur

Elle ne se fait pas seulement comme une récitation, encore qu’il soit normal que le fidèle puisse dire par cœur le Symbole de la Foi, ainsi que les Notre-Père, les prières initiales et finales des offices, certains psaumes comme le psaume 50 et d’autres prières. Nos enfants et nous pouvons nous montrer capables de célébrer certains offices, ou des parties de ces offices, sans livres ni partitions.

L’appropriation

Mais la restitution se fait également par la parole. La parole de Dieu et les pensées de Dieu finissent par devenir tellement nôtres, nous nous les sommes tellement appropriées, que ce sont elles qui nous viennent à l’esprit et sur les lèvres. Comme le peuple juif de la première Église, les paroles et les pensées divines constituent notre culture. Devant la mort, devant la souffrance, ce sont les idées divines qui devraient nous venir, ces idées et ces paroles que nous avons apprises dans la liturgie et qui maintenant nous sont bien utiles pour nous-mêmes et pour les personnes que nous sommes conduits à aider.

L’action

Enfin, la restitution se fait action et comportement, réflexe chrétien. Le christianisme n’est pas une morale abstraite. Il est un mode de vie et d’action qui découle naturellement de la présence du Christ en nous. Notre religion n’est pas celle du devoir. Elle est celle de la puissance, du pouvoir, de la capacité de transfigurer miraculeusement l’existence par la présence en nous du Christ par le saint Esprit. L’énergie de la Parole dans le cœur de l’homme, c’est-à-dire la puissance créatrice du Christ Dieu et Homme, le rend capable de tous ces miracles que nous voyons dans la vie des saints : ils sont tous la manifestation de l’amour pour Dieu et pour le prochain. Instinctivement nous et nos enfants serons chrétiens parce que nous serons imprégnés, imbibés par le Nom de Jésus et par toutes ses paroles de vie.