« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Un vaccin contre le péché ?

seringue et vaccin

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La vaccination –

Il est beaucoup question de vaccin, ces temps-ci, sur la planète, car un grand fléau s’est répandu parmi les hommes. L’urgence de vacciner est liée à la préoccupation légitime pour la santé et, en fin de compte, à la lutte contre la mort. Le vaccin consiste à stimuler le système immunitaire et à faire réagir l’organisme contre un antigène (virus, bactérie, etc.).

La maladie du péché

Le péché, sous une forme ou une autre, est une maladie mortelle. Né au Paradis du venin de la défiance, déconnexion de la Source de la vie, il a ses propres conséquences. Il produit la souffrance et la mort ; il coupe les personnes humaines les unes des autres ; il les divise à l’intérieur d’elles-mêmes, après les avoir séparées de leur créateur. État de dégradation de l’être, il cause d’autres déformations dans l’ordre de la pensée, des sentiments et du comportement.

Insuffisance de la loi

L’interdit ne suffit pas avec la maladie. Interdit-on la grippe, le cancer ou la mort ? A propos du péché, parlons thérapeutique, et non morale. Les lois données par Dieu protègent l’homme du péché et de ses conséquences et empêchent l’épidémie de se répandre. Qu’elles interdisent ou qu’elles permettent, elles ne donnent pas la santé. Selon l’apôtre Paul, elles révèlent la maladie, c’est-à-dire le péché.

L’antidote

Devant l’épidémie du péché – peur, violence, convoitise, exploitation des humains les uns par les autres, ravage de la Création – quel remède ? Un ami proche nous disait récemment que le vaccin contre le péché universel est le repentir. C’est vrai : le repentir est, suscitée par la grâce de l’Esprit, une réaction de l’organisme corps et âme pour rejeter un poison. La prise de conscience mentale ou morale ne suffit pas. Le repentir produit l’anticorps de la haine du péché. Les larmes manifestes, ou le deuil secret du cœur, sont sécrétées par la conscience que nourrit le saint Esprit et provoquent le rejet du mal. Bien plus, elles produisent la conversion des tendances ou passions vers leur fin naturelle et bienheureuse! Elles restaurent la connexion avec l’Esprit du Père et ses charismes. Elles permettent de goûter à la santé et à la sainteté du Fils.

Le remède de la louange

Un autre antidote du péché est la louange. Celle-ci est  très efficace pour la peur de la mort, la tristesse, les blessures de la vanité, ou l’obsession d’être reconnu et loué. La thérapeutique des saints applique souvent à une maladie le remède opposé : par exemple, bénir les personnes au lieu de les maudire. La pandémie de peur qui sévit peut être guérie par les chants du temps de Pâques ou les psaumes 134 à 150. Le grand Carême est une cure de quarante jours où les deux remèdes – repentir et glorification – sont préconisés contre la mort de l’âme et du corps

(a.p. M.-A.). 14/02/2021