« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Qu’est-ce que le repentir ?

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Le Fils Prodigue –

Cette parabole nous sert de référence. L’expérience faite par ce personnage typique peut être désignée par plusieurs termes. Parlons de « conversion » : cela traduit le vocabulaire du saint Évangile, « métanoia », littéralement « retournement de la pensée ». Le mot de « pénitence » pour cette même expérience revient à un sentiment d’extrême pauvreté, suivant le terme latin. C’est également une « confession », car le fils en question « avoue » et « reconnaît » sa faute devant son père. Le plus important dans cette parabole est l’idée de retour, de retrouvailles de la familiarité de Dieu.

Le « deuil »

Le langage ascétique des Pères grecs utilise, à côté de « metanoia », les termes de « penthos » et de « katanyxis ». Les Pères latins emploient celui de « componction ». Ceci nous oriente vers l’expérience du repentir, une douleur intense éprouvée dans le cœur. « Penthos » désigne cette « peine » intérieure comme « deuil ». C’est une désolation comparable à celle de qui a perdu un être cher. On est inconsolable. Le repentir est un désespoir lié au sentiment de l’irrémédiable. Ainsi, Adam, rappelle saint Sophrone le Nouveau à la suite de saint Silouane, se lamentait-il à la porte du Paradis (Cahiers saint Silouane l’Athonite n°9 LE REPENTIR Le sel de la terre – 2003 p.33-40)

Une grâce

Le repentir est une grâce divine, un charisme donné par le Seigneur à celui qui l’aime et qui croit en lui. On peut préparer le terrain par la prière, le jeûne, le renoncement, la veille, l’écoute profonde la Parole. Mais on ne peut pas produire le repentir. C’est une grâce incréée. Elle ne peut venir que d’En Haut. Elle fond sur nous comme un feu descendu du ciel. Elle est un « saisissement », ce que dit « katanyxis ». Elle est rare et indispensable. Historiquement, le prophète David est probablement le premier homme sur la terre à avoir éprouvé du repentir.

Le charisme de la haine

On parle bien de l’amour. On peut parler de la haine (cf. Ps. 118, 163). Celle-ci est une grâce, celle d’une répulsion extraordinaire à l’égard du péché. Le Fils Prodigue éprouva probablement cette nausée quand il voulait partager la nourriture des porcs. Le repentir est une haine, une horreur et un dégoût insurmontable  à l’égard de ce qui nous sépare de l’amour et surtout de l’amour de Dieu, de l’Amour en Personne, le Verbe fait chair.

La joie de la miséricorde

Le repentir avec foi est le remède à tous les maux de l’humanité et de la Création. Il n’est possible que si l’on connaît Dieu et sa miséricorde. En ce sens, il est, selon certains saints, une « douloureuse joie ». Si l’on n’avait aucune idée de l’amour, on ne se lamenterait pas de l’avoir librement crucifié. « Contre toi seul j’ai péché », dit le psalmiste. À travers les larmes du deuil de l’âme resplendit la lumière de la miséricorde et de la Résurrection. Si le monde connaissait le repentir, il serait sauvé et il connaîtrait la joie. En notre temps de fléau planétaire, le repentir est ce qui manque le plus.

(a.p. M.-A.) – 25/04/21

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