« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Quelle place a l’Esprit saint pendant le grand Carême ?

La Descente du Saint-Esprit - Ecole de Novgorod (Russie), XVe siècle

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L’Esprit habite le Fils –

Le carême de Pâques est centré sur la personne du Fils de Dieu devenu homme et chair par amour. Les fidèles – baptisés, catéchumènes et pénitents – se réunissent pour s’imprégner de la parole de Dieu et s’en nourrir corps et âme. Le saint Esprit est présent dans la personne même de Jésus Christ révélateur de l’amour du Père.

L’Esprit dévoile le ministère du Fils

Comme d’habitude, tous les offices commencent par invoquer le « Roi céleste, Consolateur, Esprit de vérité ! » L’Esprit est Celui qui insuffle dans la fraternité de ceux qui suivent le Verbe la révélation de ce qui est vrai, juste et bon dans l’exemple et le message du Sauveur : l’Esprit est le « souffle de la révélation » ; sans lui, toutes les pratiques quadragésimales seraient pur formalisme. Il nous fait ressentir de tout notre cœur la vérité du saint Évangile.

L’Esprit submerge l’Église

Pendant le grand Carême, l’Église vit une véritable « pentecôte », et anticipe la Pentecôte ultime. L’Esprit habite le Messie qui va transfigurer la mort et en vaincre le pouvoir usurpé ; et Il repose continuellement sur ce même Fils de Dieu, comme au baptême dans le Jourdain. Il survole sans cesse la Tête et le Corps de l’Église qui jeûne et qui prie avec son Maître et son Seigneur.

L’épiclèse quadragésimale

L’Esprit est continuellement invoqué par la toute petite prière « Kyrie eleison ! », « Seigneur aie pitié ! », « Seigneur miséricorde ! » En semaine de Carême, cette invocation est prononcée quarante, douze ou trois fois, dans chaque office. Les litanies la reprennent sans cesse. Cette prière est une épiclèse. « Kyrie eleison ! », adressé au Père céleste, veut dire en quelque sorte « donne-nous l’Esprit saint et sa grâce !» L’essentiel de la prière de l’Église est une invocation directe de l’Esprit, ou sa demande instante adressée au Père ou au Fils.

Le don de la foi

L’Esprit est très présent dans le cœur des croyants qui aiment le saint Carême. Par la foi, ils suivent le Christ comme les personnages de l’Évangile. L’Esprit est présent par l’amour manifesté à l’égard du Fils de Dieu et de son Père, ainsi qu’à l’égard des frères qui confessent la vraie foi et du prochain croyant ou non. Le charisme de l’aumône est donné par l’Esprit.

Le charisme du repentir

L’Esprit se rend présent par le repentir dans la vie de chaque baptisé. Il est donné au chrétien de verser, « la mort dans l’âme », de précieuses et charismatiques larmes : il se désole et porte intérieurement le deuil des péchés que l’Esprit lui montre, en réponse à la prière de saint Éphrem.

(a.p. M.-A.) – 18/04/21