« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi l’absence de chaises à l’église ?

intérieur église

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La cathèdre –

L’espace liturgique de l’église comporte, bien entendu, des sièges. En premier lieu, on aperçoit dans la nef celui de l’Évêque, appelé « cathèdre ». Quand l’Évêque doit se tenir au milieu du Peuple, il se trouve à cette place, qui est une sorte de trône, et que l’on encense au cours des offices, même en son absence. Dans le sanctuaire, on reconnaît également un siège épiscopal, derrière l’autel, en-dessous de ce qui est généralement une image du Christ : l’Évêque, s’il ne remplace jamais un Christ absent, figure au contraire visiblement la présence invisible de celui-ci.

Le pourtour de la nef

On remarque que tout le pourtour de la nef est équipé de sièges, intégrés souvent dans la paroi de l’architecture. Quelquefois, ce sont de simples chaises qui sont disposées en suivant le périmètre de la nef. Dans le sanctuaire également se trouvent des sièges le long des parois, proposés aux divers ministres du culte. Dans la première partie de l’architecture, c’est-à-dire dans le narthex, il n’y a souvent pas de sièges du tout, parce que cette partie est principalement un lieu de passage.

Le mouvement et le culte

La disposition des sièges au périmètre de l’espace liturgique permet les déplacements, les processions indispensables à l’exercice du culte. Pensons aux deux grandes entrées liturgiques : quand le saint Évangile est porté solennellement dans l’église, en contournant le peuple pour le traverser ensuite en direction des portes saintes du sanctuaire, il trouve un espace libre, et le peuple lui-même, s’il est nombreux, peut se mouvoir à l’entrée du Roi des rois. Il en est de même pour la Grande entrée, précédée par la Croix, des flambeaux et des encensoirs : elle se déploie dans un espace libre. Nos processions actualisent souvent des évènements arrivés dans les rues de Jérusalem, où il n’y avait pas de sièges !

L’action

Le mot liturgie veut dire « action du peuple », et une action suppose du temps et de l’espace pour pouvoir s’exercer. Il y a ici toute la différence entre l’action liturgique et, par exemple, un spectacle, une démonstration artistique, un concert ou une conférence. Les mouvements liturgiques s’apparentent évidemment à une forme de chorégraphie. Les chaises, les sièges sont ainsi bannis des endroits où ils pourraient gêner l’expression gestuelle du mystère, l’action par laquelle on s’approprie le message.

La « pause »

On éprouve bien sûr le besoin de se reposer de temps en temps ! Les sièges en pourtour de l’espace liturgique ont quelquefois été appelés des « miséricordes » ! Dans la pratique,  les fidèles et le clergé se relayent fraternellement pour pouvoir, tout à tour, reprendre des forces pour l’action liturgique. Il arrive que l’on s’asseye par terre. L’action se caractérise par la position debout, posture active, position de marche ou de combat spirituel, posture d’écoute et d’attention. C’est également en se tenant debout devant elle qu’on honore la personne qui en est digne, en l’occurrence le Christ invisiblement présent. En revanche, il est vrai que les psaumes s’écoutent en position assise, aussi sont-ils appelés « cathismes ».