« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les offices pour les défunts en Carême

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Leur place

Les samedis qui précèdent le dimanche du second Avènement ou du Jugement dernier (pré carême), les deuxième, troisième et quatrième dimanches de Carême, sont consacrés à des offices pour le salut de tous les défunts de tous les temps et de tous les lieux. Un office analogue a sa place le samedi de la Pentecôte. Du reste, pendant toute l’année, sauf la semaine de Noël ou de Pâques, par exemple, le samedi est toujours consacré à la prière pour « ceux qui reposent ». Ces prières ont lieu en début de journée, sous forme de matines, ou, par commodité, dans certaines paroisses, plus tard, en tout cas avant vêpres. Leur place se comprend par le mystère du shabbat, le grand Samedi du retrait divin et de la descente du Seigneur au séjour des morts, la veille de la Résurrection, où l’on commémore également le « réveil de Lazare ». Les Roumains appellent le premier samedi des défunts « Mosii de iarnà », « les ancêtres d’hiver », en écho aux prières pour les défunts qui ont lieu en d’autres saisons.

Contenu

Dans le Synaxaire (interprétation des fêtes) du samedi des défunts, on lit : « Ce jour, comme nos saints Pères nous l’ont prescrit, nous faisons mémoire de tous les fidèles qui depuis les siècles se sont pieusement endormis dans l’espoir de la résurrection pour la vie éternelle… À l’âme des défunts accorde, Seigneur, une place dans les tabernacles des justes, et à nous tous fais miséricorde, Toi qui seul possèdes l’immortalité ! ». Cette prière exprime la foi dans la résurrection et dans la venue glorieuse du Christ : « De nouveau, en gloire, Il vient, juger les vivants et les morts, et son règne n’aura pas de fin ! » (Symbole de la Foi). Elle constitue une manifestation de la conscience de l’Église, assemblée sacerdotale des baptisés qui intercède pour ses propres membres endormis, et pour le genre humain universel : « Prenez courage, tous les morts, car la mort est mise à mort » (Laudes). Le Christ inclut tout le genre humain par son incarnation et sa résurrection : mais, par la foi, chaque personne doit apporter son adhésion à l’œuvre divine du Salut.

La pratique

À l’heure fixée, les fidèles apportent à l’église les noms des défunts de leur parenté respective ainsi que des offrandes, surtout celle des collybes, un plat de blé bouilli et sucré, portant l’image de la Croix. On offre également du vin, de l’huile, des cierges et de l’argent. Ces offrandes apportées pour les morts seront distribuées à l’issue de l’office, consommées sur place et emportées dans les familles ou dans le voisinage, notamment pour être partagées avec les pauvres. Un moment très important est celui où la communauté élève les offrandes devant Dieu pendant le chant « Mémoire éternelle », chacun tenant le bras de la personne qui est à côté, par solidarité : en effet, le chrétien croit que, s’il peut être sauvé, cela ne peut être qu’avec les autres.