« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La Protectrice de tous les hommes

Fête de la protection de la Mère de Dieu

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Génitrice –

« La Mère de Dieu ! Déjà, ce seul vocable nous remplit de joie, d’émerveillement et de stupeur. Quelle divine merveille en effet que cette jeune fille de notre race, Marie, soit devenue véritablement mère de Dieu, Théotokos, au sens propre du terme. Certes, elle n’est pas à l’origine de l’existence du Fils de Dieu, de la seconde personne de la Trinité. Ce Fils est engendré de toute éternité, dans sa nature divine, par le seul Père, Source de la Divinité. Mais lorsque, obéissant à ce Père, Il a assumé la nature humaine, c’est de la Vierge, c’est grâce à son consentement au message de l’ange Gabriel, qu’Il a reçu cette nature, qu’Il est devenu le Dieu-homme, notre divin Sauveur. En enfantant ainsi le Verbe selon sa nature humaine, c’est bien cependant de la divine personne du Verbe qu’elle est devenue la mère, car la relation entre une mère et son fils est bien une relation entre deux personnes. C’est bien entre la Vierge Marie et son divin Fils que se sont ineffablement établis des liens d’affection et de tendresse maternelles, et des liens d’affection et de confiance filiales.

Notre mère

Mais les conséquences de cette divine maternité vont encore plus loin. Parce que la nature humaine du Christ n’est pas une personne humaine, un individu humain, mais la nature humaine de la personne du Verbe, par qui et en qui le Père a créé l’univers et l’humanité, tout en étant une nature particulière, cette nature humaine, ce corps et cette âme du Christ revêtent de ce fait une certaine universalité. Chaque homme est contenu en eux. Quand le Christ disait à ses disciples : ‘Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites’, ce n’était pas une façon approximative de parler. C’était la stricte vérité. Et c’est pourquoi aussi, quand la Mère de Dieu engendrait son Fils, elle nous engendrait nous aussi, car nous étions contenus en lui ; elle devenait ainsi notre mère. Elle éprouve pour chaque homme une véritable tendresse maternelle, avec tout ce que cela évoque de douceur et de bonté.

L’intercession

La protection de la Mère de Dieu, qui s’étend sur tous les chrétiens, sur tous les hommes qui souffrent, sur les plus déshérités, est l’effet de cet amour maternel. Sans cesse elle intercède pour nous auprès de son divin Fils, surtout si nous recourons nous-mêmes à son intercession. Les maitres spirituels nous disent que, chez ceux qui sont parvenus à la véritable humilité, qui sont véritablement morts à eux-mêmes, la prière incessante n’est plus faite d’une succession d’actes délibérés, mais qu’elle est devenue un état, une orientation constante du cœur vers Dieu. On peut, certes, en dire autant de l’intercession de la Mère de Dieu. Celle-ci est elle-même intercession vivante pour tous les hommes.»

(Archimandrite Placide, Éditorial, « Lettre aux amis des monastères Saint-Antoine-le-Grand et de la Protection-de-la-Mère-de-Dieu », 2013)