« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La liturgie des Dons présanctifiés

Liturgie Louveciennes

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Description –

Pendant le Carême, l’Église orthodoxe célèbre en semaine une liturgie spéciale, celle des Présanctifiés. Il s’agit d’un office de vêpres dans lequel est intégrée, au moment de l’entrée habituelle, une procession des dons (pain et vin) qui ont été consacrés le dimanche précédent ou dans une fête antérieure. Les prêtres et les fidèles communieront ainsi au Corps très pur et au Sang très précieux du « Seigneur de gloire ». La prière de saint Éphrem sera dite plusieurs fois, accompagnée des grandes prosternations. Deux lectures bibliques sont également prévues chaque fois, extraites de la Genèse, des Proverbes ou des Prophètes. Les vêtements liturgiques portés par les officiants seront de couleur sombre, une pourpre royale qui rappelle, dans le deuil-même, la seigneurie de celui qui s’immole volontairement. Le samedi et le dimanche, tout en restant des jours d’abstinence, ne sont pas des jours de jeûne : on y célèbre la liturgie eucharistique (de saint Jean Chrysostome ou, le dimanche, de saint Basile) et les vêtements et les parements d’autel sont, jusqu’au dimanche soir, à nouveau des ornements de lumière.

Sens

« En semaine, il n’y a donc pas de liturgie eucharistique. L’Église reprend son cheminement dans le désert (…) L’Époux est celui qui sait se faire attendre jusqu’au déclin du jour, ces mercredi et vendredis de Carême où les amis du Christ auront observé jusqu’au soir un jeûne rigoureux » (cf. Hiératikon, p.245-246). Les fidèles communient donc le soir après le renvoi des catéchumènes. Et s’ils communient, c’est au Christ ressuscité : nous cheminons vers lui, nous faisons route dans sa propre Pâque, mais Il est déjà vivant, et c’est de sa chair vivifiante que nous nous alimentons ; et le dimanche, nous célébrons la consécration des saints Dons, parce que ce jour, déjà en Carême, est toujours Pâques.

Un office occidental

La tradition latine a cet office au changement des saisons, les Quatre-Temps. Cette liturgie non byzantine, plus précisément d’origine romaine, est placée sous le patronage de saint Grégoire le Grand, dit le Dialogue. Son origine est indiquée également par le chant de communion « Goûtez et voyez combien le Seigneur est bon ! », (ps. 33, 9), qui remplace la strophe habituelle : « Recevez le Corps du Christ… ». Ceci montre le caractère universel de la tradition orthodoxe.

Les catéchumènes

Cette liturgie fait une place particulière aux catéchumènes parce que la période du Carême est, de tous temps, celle de la préparation au saint baptême qui aura lieu à Pâque. Des prières spéciales sont dites à leur intention, notamment la 4ème semaine de Carême. Pour ceux qui sont déjà baptisés, elles pourront être entendues comme une invitation à renouveler leur engagement baptismal et la grâce qu’ils ont reçue d’être chrétiens.