« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La fête de Pessah, Pâque juive

Thora

Partagez :

Pessah qui signifie « saut, passer par-dessus » en mémoire du saut que fit l’Éternel au-dessus des maisons des Hébreux recouvertes du sang de l’agneau, afin d’épargner les premiers nés d’Israël, est une des trois fêtes de pèlerinage avec soukkot et shavouot.

En effet à la veille de leur départ, les Hébreux sacrifièrent en plein jour et ouvertement un agneau, symbole d’une grande divinité égyptienne, et marquèrent de son sang les linteaux de leurs portes. C’était pour montrer leur attachement à l’Éternel et leur désaccord avec l’idolâtrie des Égyptiens. À l’époque du Temple, et en souvenir de ce sacrifice, chaque année, un agneau était abattu et consommé lors du Seder (repas rituel).

Pessah est la fête de la liberté, elle commémore la libération du peuple hébreu de l’esclavage d’Égypte. C’est la naissance d’un peuple libre, d’une nation mise à part pour servir son Dieu et qui est appelée à suivre ses commandements. La sortie de la « maison de servitude » conduit à une nouvelle servitude : mais celle-ci est libératrice cette fois, au service du Créateur. « Je suis l’Éternel, votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ? » (Nb 15,41), ce que rappelle le premier « commandement » (Ex 20,2). « Garde toi d’oublier l’Éternel, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le serviras, et tu jureras par son nom.» (Dt 6,12-13) La Bible recommande au peuple de se souvenir de cet événement et d’en faire « le récit à ton fils » (Ex 13,3-8).

.

Cette sortie d’Égypte fonde un véritable rite initiatique à vivre et revivre par chaque Juif à Pessah comme s’il était lui-même personnellement sorti d’Égypte. Ce rite reprend les thèmes fondamentaux du récit de la Création : la séparation des eaux, la séparation de la lumière et des ténèbres. La Gloire de Dieu se manifeste à tous, Hébreux comme Égyptiens, les uns feront confiance à Dieu, les autres endurciront leurs cœurs dans le mal. La révélation au Sinaï sera la finalité ultime de la révélation de Dieu qui veut faire alliance avec son peuple. En effet l’acceptation de la Torah est le sommet du processus de libération des fils d’Israël. Il s’agit, non de commémorer simplement un évènement historique, un sauvetage historique et ponctuel, mais d’entrer dans le salut éternel. L’événement passé est un point de départ et doit devenir la préfiguration de la délivrance future. Passé, présent et avenir sont indissolublement liés comme l’indique la phrase lue le soir du Seder : «  C’est en mémoire de ce que Dieu a fait pour moi lorsque je suis sorti(e) d’Égypte ». La libération physique mène à la libération spirituelle, il s’agit de quitter également l’Égypte intérieure.

>Poursuivre la lecture : La fête de Pessah