« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dieu habitant tout être humain, le baptême est-il nécessaire?

Partagez :

Universalité –

Tout être humain est créé selon l’image de Dieu; il a donc la capacité naturelle de parvenir à la ressemblance avec Dieu, ce que la Tradition appelle « sanctification », « sainteté », déification » ou encore « divinisation ». Tout être humain a reçu au Paradis l’insufflation initiale de Dieu, les arrhes du saint Esprit; il a ainsi une affinité naturelle avec Dieu par la grâce incréée du saint Esprit. Tout être humain est également assumé par le Christ en son Incarnation, car, en se faisant Homme, le Fils unique et Verbe de Dieu, s’est fait le Sujet de toute la nature humaine. Tout homme est donc potentiellement sauvé.

Nature et personne

Mais la Tradition fait une distinction importante entre la nature et la personne. Ce que tout être humain possède, il le possède par nature; encore faut-il qu’il se l’approprie par un choix libre de sa personne. Le Salut dépend, non seulement de la sanctification de la nature humaine par l’Incarnation du Verbe et son habitation en l’homme par le saint Esprit, mais encore de la réponse de chaque personne créée. D’où l’importance du saint baptême. Par le baptême, la personne humaine entre en possession de l’héritage; elle reçoit la capacité, et elle fait le choix, de s’approprier l’œuvre du Christ. Le Salut n’est pas automatique; il dépend d’une synergie divino humaine, la personne humaine répondant à la personne divine et s’unissant à elle volontairement, comme le montre le dialogue qui précède immédiatement le baptême proprement dit. La prononciation à haute et intelligible voix, et devant toute l’Église, de la foi chrétienne (« Je crois… ») est un acte de la personne. Le baptême est la libération et l’expression de la liberté personnelle: et toute la vie de baptisé n’est pas autre chose que la mise en œuvre et la réitération de cet acte de liberté, l’accomplissement du saint baptême, l’activation de la grâce baptismale.

Affiliation à Dieu

La vie en Christ est l’épanouissement de la personne humaine en Dieu, parce que celle-ci devient fils et fille du Père par le saint Esprit. Mais l’affiliation à Dieu n’est pas seulement une adoption de type juridique: elle est une adhésion de la personne qui, dans le saint Esprit, se reconnaît fils ou fille du Père céleste qui, Lui-même, le ou la reconnaît comme son « fils bien-aimé ». C’est pourquoi, sans le baptême il n’y a pas d’itinéraire clair pour le Salut. Toutefois, nous savons que le baptême, s’il est celui du sacrement, peut être celui du sang, de toute démarche spirituelle par laquelle le croyant « se joint au Christ ». Il y a des martyrs qui sont reconnus comme baptisés alors qu’ils n’ont pas pu été immergés (« baptiser » veut dire « immerger ») dans l’eau baptismale: ils ont été baptisés par leur confession de la vraie foi et par l’immersion dans leur propre sang. L’immersion, dans l’eau sainte ou dans le sang martyr, est une immersion dans le Christ (« vous tous qui avez été baptisés en Christ ») et dans le saint Esprit.