« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’enfant et les écrans

boy and his computer

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Proposer un cadre –

« On n’impose pas un cadre : on offre un cadre… Le cadre est un plus, et non un moins : c’est un cadeau, non une privation de liberté ! Le cadre est une ouverture, un espace de liberté. Nos enfants n’ont eu accès à aucun écran jusqu’à au moins 3 ans. Ensuite, progressivement, une petite 1/2 heure par ci par là, avec des dessins animés choisis et pas forcément tous les jours : plutôt le mardi soir, le mercredi et le week-end. Ensuite, le temps d’écran a augmenté progressivement. Jamais le matin avant de partir ! Jamais systématique ! Jamais n’importe quoi ! Jamais sans demander l’autorisation… Mais petit à petit : un peu le soir, 1/2 h avant de se mettre aux devoirs pour se reposer et/ou un dessin animé ou un film en entier le week-end et pendant les vacances.

L’éducation à l’image

« Surtout : du beau et rien que du beau ! Du bon et rien que du bon ! Ça, c’est valable le plus longtemps possible, tant que les enfants n’ont pas acquis une certaine capacité à analyser, critiquer, prendre du recul. Cela s’apprend également progressivement : donc cela doit être enseigné également progressivement. L’éducation à l’image est essentielle ! J’ai dit non à de nombreux films même quand les enfants étaient au collège en 3ème. Et certaines émissions télévisées, n’en parlons pas !

Valoriser l’instant

Préférons le cinéma pour les films en entier : on sort ensemble, on va au spectacle, on en parle ensemble en rentrant… On valorise l’instant ! Ou alors on en fait un spectacle à la maison : on ferme les rideaux, on s’installe et on regarde le film ensemble, on sort les cookies et le chocolat chaud et on se blottit sous un plaid. L’écran peut être une récréation mais pas seulement. En tout cas, ce n’est pas le moyen pour les parents d’être tranquilles ! On ne laisse pas un enfant seul avec l’écran ou les écrans – sauf, je dirais, la 1/2 h gratuite avant les devoirs. On sait ce que les enfants regardent bien sûr, toujours, mais on les laisse tranquilles. Quitte à être devant un écran, autant éduquer : au beau et au bon, justement. C’est simple et difficile à la fois.

Les contre-propositions

Il ne suffit pas de dire non, d’empêcher, d’interdire. Il faut être concurrentiel ! C’est simple car, lorsque la contre-proposition est bonne, les enfants la préfèrent toujours ! À tout âge ! C’est difficile, car il faut presque toujours faire des contre-propositions. Cela demande un grand investissement, du temps plein ! On peut faire énormément d’activités avec eux pour ne pas les ABANDONNER aux écrans :

– balades : parcs, forêt, Paris, en ville pour faire les courses – à faire également en famille, pas seulement maman ou papa – et on discute beaucoup quand on marche ;

– cuisine, pâtisserie : succès garanti !

– lecture : à la maison ET à la bibliothèque ;

– peinture, pâte à modeler, bricolages, constructions : coller, découper, assembler, fabriquer, inventer, recommencer, imaginer, programmer, explorer, expérimenter… ;

– jeux : super important de jouer ensemble (l’intérêt des jeux pourrait prendre 30 pages…) ;

– sorties, visites :

*fermes pour découvrir les animaux, apprendre à les aimer, les respecter ; découvrir la fabrication du jus de pomme, du fromage, du beurre, prémices d’une culture scientifique ;

*cueillettes pour découvrir les fruits et légumes de saison et les cuisiner ensemble en rentrant, pour développer le goût, connaître les saveurs, jouer à les reconnaître à l’aveugle…

*musées-ateliers-spectacles vivants : sources inépuisables d’éveil, de connaissances, de nourriture…

Toutes les semaines, tous les jours !

Éveiller, éveiller, éveiller !

Sortir, se rendre sur les lieux culturels, les fréquenter : bien sûr, on peut tout découvrir depuis un écran, même visiter un musée sur écran en 360 degrés avec des animations et découvertes interactives des tableaux. Mais on ne développe alors que la vue. Qu’en est-il de tous les autres sens ? On limite, on enferme, on contraint. On se prive également d’une atmosphère, du souvenir du bon moment, du partage… Il faut ouvrir, au contraire ! Développer la curiosité et la créativité ! Enrichir le vocabulaire ! Découvrir le monde ! Apprendre le discernement (on reconnaît le laid quand il est confronté au beau : alors, exposons nos enfants au beau, ils reconnaîtront le laid !).

Et aussi……

Ne rien faire… Ne rien proposer…C’est bien connu, la créativité procède également de l’ennui. Mais pour savoir quoi faire de l’ennui, il faut avoir un petit stock d’idées au creux de son intelligence, une petite valise de possibles, pour pouvoir aller y piocher un petit bout de ceci, un petit bout de cela et se créer de nouveaux possibles

Il faudrait prendre le temps de préciser la dimension théologique de chaque point, mais évidemment tout cela est prétexte, occasion, de découvrir, de connaître, d’aimer Dieu. »

(S.I. Louveciennes)