« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le rôle des chantres dans la célébration.

quielques chantres du Choeur de Louveciennes

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Le service de la Parole –

Pendant le grand Carême, les offices sont très nombreux. La communauté sacerdotale de l’Église est continuellement sollicitée. La fonction de tous les baptisés est de célébrer le grand mystère du retour du pécheur, ce « Fils prodigue », à la maison paternelle. Cette célébration, souvent quotidienne, est très sérieuse : elle actualise l’évènement du Salut. Au sein de l’assemblée sacerdotale des baptisés, les divers ministères officient de leur mieux, chacun à sa place. À côté des évêques, des prêtres, des diacres et du Peuple lui-même, les lecteurs et les chantres sont sans cesse au service de la Parole de Dieu : du Christ-Verbe et de son peuple.

Le chœur pédagogue

Le rôle des chantres, selon le grand liturgiste Maxime Kovalevsky, est pédagogique. Ils distribuent la Parole – les versets bibliques – et les paroles – les développements et les commentaires des saints. L’image évangélique d’un banquet nous servira. Un festin joyeux et nuptial est préparé pour ceux qui, par la foi, répondent à l’invitation. Les invités ne se servent pas : ils sont servis. Le président de la célébration distribue le Corps et le Sang offerts en aliments de vie : de même les chantres distribuent les plats de choix préparés par le maître du banquet : « Apportez, dit-il, le veau gras…, mangeons et réjouissons-nous ! » (Luc 15, 11-32).

La qualité du service

Les chantres, et le diacre qui coordonne le bonheur de distribuer la savoureuse parole, assurent le « service des tables ». Ils servent le royal et sacerdotal peuple de Dieu, conduit par les pasteurs vers le riche pâturage. Et ils soignent leur propre état personnel de préparation. Les serviteurs d’un roi ou d’un fils de roi se lavent de toute impureté de l’âme ou du corps pour le servir dignement. Et ils préparent et distribuent les aliments avec délicatesse et art. On le remarque par la qualité des mélodies porteuses des paroles, qui ne trahissent aucune passion égoïste, par l’intelligibilité des mots et de la syntaxe, et par l’amour avec lequel les domestiques du Peuple accomplissent leur service.

Les répétiteurs

La pédagogie des chantres consiste dans l’art de faire le peuple mémoriser, assimiler et restituer la parole servie au Banquet. Les fidèles sont des « disciples », du latin « discipulus » : les chantres sont des répétiteurs du message divin. Ils œuvrent par le chant alterné des versets que le peuple pourra répéter et qui l’ensemenceront. Ils sont des semeurs dans la bonne terre du peuple confesseur de la vraie foi. Le Seigneur, dans le principe, créa tout par sa parole : au milieu des temps, Il parfait ses créatures par la puissance de son Verbe et de son Esprit.

(a.p.M.-A.) – 21/03/21