« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Je suis dans une période, non de doute mais d’insuffisance spirituelle. J’aimerais quelques conseils (lecture, pratique spirituelle)

Jeune homme en prière

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Valeur des prières fixes –

Gardez, ou reprenez, la pratique de dire vos prières du matin (et éventuellement du soir) régulièrement, sans chercher forcément le « ressenti ». Le Seigneur ne fait pas toujours sentir sa présence dans notre cœur de façon palpable. Mais notre part est d’accomplir notre vocation de baptisé en lui offrant notre temps et le meilleur de nous-mêmes par obéissance spirituelle, par fidélité, par union avec tous ceux qui prient, de façon un peu impersonnelle, mais humble et sincère. S’Il veut faire ressentir sa présence, Il le fera; mais, nous, montrons-lui notre amour et disons-le-lui avec les mots que ses saints nous ont transmis. Nos Frères aînés juifs accomplissent la tradition juive avec fidélité, sans se poser la question du ressenti.

On connait par le cœur

Le cœur est fait pour connaître Dieu et le prochain par l’amour ! Et nous savons que les saints, comme le prophète Elie, ont ressenti un violent amour pour le Seigneur. Aussi attendons-nous légitimement que se manifeste en nous un sentiment sincère, quelquefois bouleversant, à l’égard des personnes, divines ou humaines, à qui nous déclarons notre amour. Une maman qui dit à son enfant qu’elle l’aime éprouve un profond mouvement intérieur. Et il en est de même pour cet enfant quand il dit: « Maman, je t’aime! » C’est pourquoi nous avons constamment sous les yeux la sainte icône de la Mère de Dieu, l’icône de l’amour mutuel; et le Seigneur se laisse aimer comme un enfant par sa mère humaine… et Il est comme un enfant qui exprime, comme il le peut, quelquefois sans encore parler, son amour et sa confiance absolue… Le Christ nous apprend ainsi la voie de la prière. Ayez cette icône avec vous quand vous voulez prier.

La Prière du Nom

Ce qui pourrait vous aider, ce serait, d’une part, de dire les prières plus lentement, avec attention, de tout votre cœur, en croyant vraiment que le Christ est présent par son saint Esprit: si vous parlez à quelqu’un qui est présent, vous lui parlez en vérité. Ainsi, dans la prière, cela parait simple à dire, essayons de « penser à ce que nous disons »! Cet effort, au fond, normal, contribue à l’union de l’intelligence et du cœur.

D’autre part, sans négliger jamais les prières fixes qui nous viennent des saints prophètes (les psaumes de David, par exemple) et des saints Pères – ceux qui méprisent ces prières finissent par dévier -, essayez de dire la Prière du Nom de Jésus. Pour faire cela, il vous serait utile de vous adresser à une personne un peu expérimentée, car le risque de s’égarer est réel. Mais, ce n’est pas une raison pour renoncer avant d’avoir commencé : en effet, l’expérience de la Prière de Jésus nous permet de retrouver les prières fixes du patrimoine de l’Église d’une façon neuve et sincère. Ceci est vrai pour la divine liturgie elle-même: si nous pratiquions davantage la Prière du Nom, notre façon de célébrer, quelle que soit la place qui est la nôtre dans l’Église, serait très différente: beaucoup plus vraie, plus sincère, plus réelle, plus consciente de la présence du Christ en nous et devant nous, par le saint Esprit.

Les lectures

Quant aux lectures, il est difficile d’en conseiller. Il vaut mieux prier le plus souvent possible et faire l’expérience concrète de nos limites et de la grâce qui est en nous; et il vaut mieux un enseignement oral, adapté à notre « pointure ». En tout cas, la lecture quotidienne du saint Évangile est indispensable, si, toutefois, elle est précédée d’une prière au saint Esprit afin qu’Il illumine notre intelligence et notre cœur. En effet, sans l’aide du saint Esprit, nous ne pouvons communier à la Parole personnelle de Dieu. Si vous avez quelqu’un que vous considérez comme votre père ou votre mère spirituelle, c’est à cette personne qu’il appartiendra de vous conseiller une lecture.