« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La richesse est-elle bénie ? Usage eucharistique des richesses.

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La générosité –

Le premier dimanche du Carême de Noël – le bon Samaritain, Luc 10, 25-37 – est une méditation sur le sens des richesses. Le thème spirituel de cette période est celui de la générosité ; il introduit au mystère de la générosité de Dieu qui se donne lui-même en offrande à l’humanité en se faisant homme et en naissant à Bethléem. Lui-même reçoit des offrandes, de la part des bergers, des anges et des mages. Il en reçoit de nous-mêmes, ses disciples et les membres de son Corps. Cela permet de dire que les richesses matérielles – ou culturelles, ou spirituelles – dont nous jouissons peuvent être interprétées comme des dons de Dieu. À ce titre, nous n’en sommes pas totalement les propriétaires.

Gestionnaires

Nous en sommes peut-être plutôt les gestionnaires. Et, même si l’on dit que, après tout, ce qui est donné est donné et que le donateur n’a pas de droits sur ses dons, l’offrande étant totalement généreuse et gratuite, il n’empêche qu’un cadeau qui s’arrête chez son bénéficiaire est amputé d’une dimension. Une offrande a comme but la réjouissance de celui auprès de qui elle arrive. On fait des cadeaux pour le bien, pour le bonheur et la jouissance d’une personne. Mais, si cette jouissance ne prend pas d’autres personnes que nous à témoins ; si elle ne réjouit qu’un individu solitaire ; si celui-ci ne sait pas appeler son entourage, ses voisins et ses proches à se réjouir avec lui et à goûter du bienfait qu’il a reçu, sa joie sera incomplète. Tout don, toute offrande, comporte une dimension eucharistique. Le don se développe d’un côté,  par l’action de grâce, quand nous reconnaissons la générosité du donateur, que nous lui rendons, en quelque sorte, ce qui vient de lui. Et, d’un autre côté, quand nous multiplions le don au bénéfice d’autrui.

La valeur

Ceci permet de connaître la valeur des richesses qui nous viennent de Dieu. Toutes nous viennent de lui, et c’est leur valeur essentielle : le don renvoie à la personne du donateur ; il n’est pas un objet impersonnel. Il porte en quelque sorte la signature de quelqu’un ; il n’est pas anonyme. Comment rendre à Dieu ce qui vient de lui ? Comment rendre grâces autrement que par la prière ? Mais, en donnant le don, pour témoigner de ce que Dieu a fait pour nous ; en multipliant ainsi la joie qui nous vient de lui et la lumière qui est dans son don. Les richesses, quelles qu’elles soient, sont, dans la sainte Écriture, des bénédictions divines, comme le montre l’exemple d’Abraham et de bien d’autres. Elles ont d’autant plus cette nature quand elles nous servent à bénir autrui. Le riche se réjouit de ses richesses et remercie Dieu. S’il est égoïste, il les garde pour lui-même, pour une moindre joie. S’il est généreux, il « s’enrichit pour Dieu », c’est-à-dire pour magnifier le don au profit d’autrui. L’aumône, l’action caritative, ne sont pas des actes moraux purement sociaux. Ce sont des actes spirituels et sacerdotaux, suivant la prière liturgique : ce qui vient de toi, nous te l’offrons, nous qui sommes à toi, pour ceux qui sont à toi !